Tour Eiffel : un pari sur le Grand Paris information fournie par Le Revenu 10/06/2018 à 11:50
Amateurs de pierre haussmannienne qui privilégiez le quartier central des affaires de Paris pour exposer votre portefeuille boursier à l’immobilier coté en Bourse, passez votre chemin ! Car Société de la Tour Eiffel n’est pas faite pour vous. Pourtant, la foncière, dont seul le nom est en lien avec notre monument national, ne manque pas d’atouts.
Le parcours récent de la société s’est révélé tumultueux. Le premier épisode remonte à 2003. Société de la Tour Eiffel, une coquille vide cotée en Bourse, est reprise par deux financiers britanniques, Mark Inch et Robert Waterland. La crise financière l’affaiblit. En 2014, elle fait l’objet d’une âpre bataille boursière pour son contrôle, remportée au prix fort par SMABTP.
Le nouvel actionnaire, qui maintient la cotation et le statut fiscal de Siic, installe alors Philippe Lemoine à la direction générale. Son arrivée chez Tour Eiffel a un parfum de revanche. Aux commandes pendant plus de dix ans de la foncière Silic, il en avait été évincé lors de sa prise de contrôle par Icade.
Sa stratégieMême si ses dirigeants s’en défendent, Tour Eiffel se voit bien comme l’autre foncière du Grand Paris, un statut revendiqué par Icade . Avec un patrimoine de 1,2 milliard d’euros à fin 2017, composé à 96% de bureaux et situé à 86% en Île-de-France, Tour Eiffel est absente du cœur de la capitale. Elle