* Spie fixe à 16,50 par action le prix de son IPO
* Peut lever jusqu'à 1,033 md avec l'option de
surallocation
* La cotation débute mercredi sur Euronext Paris
PARIS, 9 juin (Reuters) - Spie SPIE.PA a fixé à 16,50
euros par action, dans la moitié haute de la fourchette
initialement prévue, le prix de son introduction en Bourse qui
aura lieu mercredi sur Euronext Paris.
La société d'ingénierie électrique indique mardi dans un
communiqué que sur la base de ce prix, sa valorisation boursière
atteindra 2,5 milliards d'euros.
L'opération doit permettre à Spie de lever 939,1 millions
d'euros, dont 700 millions via une augmentation de capital et
239,1 millions par l'intermédiaire de la vente de titres par ses
actionnaires actuels, à savoir les fonds Ardian et Clayton,
Dubilier & Rice.
En cas d'exercice de l'option de surallocation, les fonds
levés pourraient atteindre 1.033 millions d'euros.
Les banques JPMorgan et UBS sont intervenues en tant que
coordinateurs globaux pour le placement des titres, tandis que
Lazard est intervenu comme banque conseil de Spie.
Contraint de reporter son introduction en Bourse en octobre
dernier faute d'avoir attiré suffisamment d'investisseurs, Spie
a relancé son projet début juin mais a dû revoir ses ambitions à
la baisse puisqu'il espérait à l'origine lever 1,2 milliard
d'euros. ID:nL5N0YN0Q7
Le groupe avait fixé la fourchette indicative du prix de son
IPO entre 14,50 et 17,50 euros par action, contre une fourchette
de 15 à 18,30 euros lors de sa première tentative.
Cette introduction en Bourse doit permettre à Spie de
réduire son endettement.
"Le flottant s'élèvera à environ 37,9% du capital de Spie et
pourra être porté à environ 41,7% du capital en cas d'exercice
intégral de l'option de surallocation", fait savoir le groupe
d'ingénierie électrique.
Spie, qui emploie plus de 38.000 personnes, a réalisé en
2014 une production consolidée de 5,22 milliards d'euros et un
Ebita consolidé de 334 millions d'euros.
Le groupe compte parmi ses principaux clients Total
TOTF.PA et EDF EDF.PA mais aussi le club de football de
Manchester United, dont il gère la maintenance des installations
d'entraînement, ou la Tate Gallery à Londres, dont il supervise
toute la climatisation.
* Le communiqué :
http://bit.ly/1MEM3OU
(Matthieu Protard, édité par Dominique Rodriguez)