Renault sous pression après de nouvelles révélations dans le «Dieselgate» information fournie par Le Revenu 16/03/2017 à 10:54
Le numéro deux du groupe automobile français, Thierry Bolloré, est monté au créneau pour défendre Renault . Le directeur délégué à la compétitivité de l'entreprise l'a réaffirmé avec vigueur : «Renault ne triche pas (...) Tous les véhicules ont été homologués conformément à la réglementation en vigueur. Renault réaffirme que ses véhicules ne sont pas équipés de logiciels truqueurs.»
Cette mise au point est faite alors que dans son rapport, la DGCCRF soupçonne que «des stratégies frauduleuses» ont été mises en place depuis plus de 25 ans au sein du groupe au losange pour fausser les tests d'homologation de certains moteurs.
Ce gendarme de Bercy estime que «l'ensemble de la chaîne de direction de la société qui rend compte en dernier ressort à son PDG Carlos Ghosn» est impliquée.
«Aucune délégation de pouvoir n'a été établie par M. Ghosn concernant l'approbation des stratégies de contrôle utilisées pour le fonctionnement des moteurs», relève notamment la Répression des fraudes qui conclut à «la responsabilité» du PDG.
M. Bolloré a également démenti ce point, le qualifiant d’«inexact» : «Je voudrais apporter un démenti formel sur les deux points majeurs.»
Selon M. Bolloré, "Renault, comme toutes les sociétés, a des délégations de pouvoir et les a communiquées à la DGCCRF" qui enquête sur les moteurs diesel Euro 5 et Euro 6,