Raphaël Gorgé, PDG de Groupe Gorgé, répond au Revenu

information fournie par Le Revenu 15/07/2015 à 18:06

Raphaël Gorgé, PDG de Groupe Gorgé. (© Tibo)

L’entrée au capital de Fimalac valorise votre filiale d’impression 3D à 222 millions d’euros, soit une multiplication par 40 depuis son rachat mi-2013. Est-ce une bulle ?
Raphaël Gorgé :
L’intérêt de cette levée de fonds est de montrer qu’un investisseur professionnel estime que la société vaut encore plus. Derrière la valorisation, il y a une réalité industrielle : notre filiale Prodways est passée de 100 000 euros de ventes en 2013 à 5 millions en 2014 et pourra atteindre, selon nos estimations, environ 20 millions pour l’exercice 2015. En deux ans, ses effectifs sont montés de 1 à 170 personnes. Certes l’activité est encore déficitaire, mais elle sera rapidement profitable. À mon sens, la seule bulle qui a éclaté est celle de l’impression 3D grand public aux États-Unis, où les deux leaders mondiaux – 3D Systems et Stratasys – ont vu leurs titres chuter. La lame de fond pour les applications industrielles, où le groupe est positionné, elle, ne se dément pas.

Comment devenir le numéro trois mondial de l’impression 3D ?

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