PEL : comment s'adapter à la nouvelle fiscalité
information fournie par Le Revenu 14/09/2017 à 07:31

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C’est un nouveau coup de boutoir porté au plan d’épargne logement (PEL). Il y avait eu déjà l’instauration des prélèvements sociaux pour les plans ouverts depuis mars 2011, puis les abaissements successifs de rémunération durant la phase d’épargne.

Désormais, les intérêts des PEL ouverts à compter du 1er janvier 2018 ou détenus depuis plus de douze ans feront l’objet d’un prélèvement libératoire unique de 30%, comme l’a annoncé Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances. Il subsistera une option pour les soumettre au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

En d'autres termes, l’épargne déposée sur un PEL ouvert à compter de janvier 2018 offrira une rémunération brute annuelle de 1% (hors prime d’Etat), mais qui sera ramenée à 0,70% après application du prélèvement libératoire unique.

Cette rémunération nette devient ainsi inférieure à celle du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire, fixée à 0,75% depuis le 1er août 2015. Il y a donc de quoi décourager les épargnants qui souhaitaient ouvrir un PEL pour placer leur trésorerie.

Il est nécessaire d’investir sur la durée

Le PEL, rappelons-le, fonctionne comme un compte à terme qui produit des intérêts, fixés dès le départ, et permet d’obtenir un prêt immobilier. Or, pour garder le bénéfice de cette rémunération et des droits à prêt, il est nécessaire

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