Paris: termine en vert dans le sillage de New York information fournie par Cercle Finance 03/07/2025 à 17:55
(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris conclut la séance sur un gain limité de 0,19%, à 7753 points, tirée par STMicro (+2,3%), Thales (+2,1%) et Société Générale (+1,8%).
Outre-Atlantique, la dynamique est très positive : +0,8% pour le S&P500 et le Dow Jones et même +1% pour le Nasdaq.
Le S&P 500 reprend ainsi près de 25% depuis son plus bas du 8 avril, atteignant de nouveaux records dans l'anticipation d'une accalmie des tensions commerciales et d'une politique plus accommodante de la part de la Fed.
Les statistiques mensuelles du marché du travail aux Etats-Unis (NFP) révèlent que l'économie américaine a généré 147.000 emplois non agricoles en juin (120.000 estimé), selon le Département du Travail (DoL).
Le taux de chômage s'est en outre tassé de 0,1 point à 4,1%, alors qu'il était au contraire attendu en hausse à 4,3%, tandis que le taux de participation à la force de travail s'est établi à 62,3%, et que le revenu horaire moyen a augmenté de 3,7% sur un an.
Chiffres surprenants au lendemain du rapport ADP qui a montré que le secteur privé avait détruit 33.000 emplois en juin, une première depuis la crise du Covid.
Par ailleurs, les créations de postes non agricoles des deux mois précédents ont été révisées, de +147.000 à +158.000 pour avril et de +139.000 à +144.000 pour mai, soit un solde de révision total de +16.000 pour ces deux mois... alors que depuis janvier, les chiffres étaient systématiquement revus à la baisse (sur les 5 premiers mois de l'année).
Par ailleurs, le déficit commercial des Etats-Unis s'est creusé davantage que prévu en mai, la chute des exportations américaines s'étant révélée bien supérieure à celles des importations.
Selon les chiffres dévoilés ce jeudi par le Département du Commerce, le déficit commercial a augmenté de 18,7% à 71,5 milliards de dollars au mois de mai (les économistes tablaient sur un montant de l'ordre de 70Mds$).
Les chiffres du mois d'avril ont été révisés à la baisse, passant de 61,6 milliards de dollars en première estimation à 60,3 milliards de dollars.
Selon ce rapport, les importations ont baissé de 0,1% à 350,5 milliards de dollars dans un contexte marqué par un reflux des tensions commerciales.
Les exportations ont cependant reculé à un rythme encore plus prononcé, diminuant de 4% à 279 milliards en dépit du récent accès de faiblesse du dollar.
Dans le détail, le déficit commercial des Etats-Unis à l'égard de la Chine s'est réduit de 5,7 milliards à 14 milliards, tandis que celui vis-à-vis de l'Union européenne, le plus important enregistré par le pays, s'est monté à 22,5 milliards de dollars.
La croissance dans le secteur privé américain n'a ralenti que très timidement en juin, à en croire S&P Global dont l'indice PMI composite ressort à 52,9 en définitive, contre 52,8 en estimation flash, et après 53 observé en mai.
Les commandes à l'industrie des Etats-Unis ont rebondi de 8,2% en mai -selon le Département du Commerce- après une chute de 3,9% en avril (révisée par rapport à l'estimation initiale qui était de -3,7%).
De leur côté, les livraisons de l'industrie américaine se sont accrues de 0,1% en mai en rythme séquentiel. Enfin, les stocks ayant aussi augmenté de 0,1%, le ratio stocks sur livraisons est resté stable à 1,58 d'un mois sur l'autre.
Sur le front des statistiques européennes, l'indice HCOB PMI composite de l'activité globale en France est passé de 49,3 en mai à 49,2 en juin, demeurant sous les 50 du sans changement, et continuant à signaler une légère contraction de l'activité du secteur privé en fin de deuxième trimestre.
Par ailleurs, l'indice PMI composite HCOB de l'activité globale dans la zone euro s'est redressé de 50,2 en mai à 50,6 en juin, traduisant ainsi une légère accélération de l'expansion du secteur privé, à un rythme qui demeure néanmoins modeste.
Il a affiché un niveau supérieur à sa moyenne des douze derniers mois. L'enquête a en outre mis en évidence une expansion de l'activité tant dans le secteur manufacturier que dans celui des services (dont l'indice est passé de 49,7 à 50,5).
Sur le marché obligataire, le rendement des US T-Bonds à 10 ans se tend de +4,5Pts vers 4,335% tandis que le Bund de même échéance est à 2,58% (-4Pts) et l'OAT à 3,28% (même écart de -4pts), le BTP italien efface -6Pts à 3,48%.
Après la brusque crise de confiance (+20Pts vers 4,658%) qui avait frappé les 'Gilts' UK la veille, une détente de -5Pts se dessine vers 4,56%.
L'euro consolide de -0,3% face au billet vert, aux alentours des 1,176$.
Sur le marché pétroliers, le Brent cède 1% à 68,4 dollars le baril, tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) lâche 0,8% à 66,9 dollars au lendemain de l'annonce d'une forte hausse des stocks hebdomadaires de carburant aux Etats-Unis.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Capgemini dévoile son 'Resonance AI Framework', son cadre stratégique en intelligence artificielle pour 'aider les organisations à tirer pleinement parti du potentiel de l'IA à l'échelle en repensant leur activité, des opérations jusqu'à l'innovation'.
EDF annonce avoir levé avec succès, ce 3 juillet, 75,8 milliards de yens (soit environ 450 millions d'euros) en trois tranches d'obligations senior 'Samouraï', de maturités allant de trois à 10 ans et avec des coupons fixes allant de 1,550% à 2,394%.
Thales a annoncé jeudi qu'il s'était associé à la fintech britannique Curve afin de lancer un portefeuille numérique sur iPhone.
Outre-Atlantique, la dynamique est très positive : +0,8% pour le S&P500 et le Dow Jones et même +1% pour le Nasdaq.
Le S&P 500 reprend ainsi près de 25% depuis son plus bas du 8 avril, atteignant de nouveaux records dans l'anticipation d'une accalmie des tensions commerciales et d'une politique plus accommodante de la part de la Fed.
Les statistiques mensuelles du marché du travail aux Etats-Unis (NFP) révèlent que l'économie américaine a généré 147.000 emplois non agricoles en juin (120.000 estimé), selon le Département du Travail (DoL).
Le taux de chômage s'est en outre tassé de 0,1 point à 4,1%, alors qu'il était au contraire attendu en hausse à 4,3%, tandis que le taux de participation à la force de travail s'est établi à 62,3%, et que le revenu horaire moyen a augmenté de 3,7% sur un an.
Chiffres surprenants au lendemain du rapport ADP qui a montré que le secteur privé avait détruit 33.000 emplois en juin, une première depuis la crise du Covid.
Par ailleurs, les créations de postes non agricoles des deux mois précédents ont été révisées, de +147.000 à +158.000 pour avril et de +139.000 à +144.000 pour mai, soit un solde de révision total de +16.000 pour ces deux mois... alors que depuis janvier, les chiffres étaient systématiquement revus à la baisse (sur les 5 premiers mois de l'année).
Par ailleurs, le déficit commercial des Etats-Unis s'est creusé davantage que prévu en mai, la chute des exportations américaines s'étant révélée bien supérieure à celles des importations.
Selon les chiffres dévoilés ce jeudi par le Département du Commerce, le déficit commercial a augmenté de 18,7% à 71,5 milliards de dollars au mois de mai (les économistes tablaient sur un montant de l'ordre de 70Mds$).
Les chiffres du mois d'avril ont été révisés à la baisse, passant de 61,6 milliards de dollars en première estimation à 60,3 milliards de dollars.
Selon ce rapport, les importations ont baissé de 0,1% à 350,5 milliards de dollars dans un contexte marqué par un reflux des tensions commerciales.
Les exportations ont cependant reculé à un rythme encore plus prononcé, diminuant de 4% à 279 milliards en dépit du récent accès de faiblesse du dollar.
Dans le détail, le déficit commercial des Etats-Unis à l'égard de la Chine s'est réduit de 5,7 milliards à 14 milliards, tandis que celui vis-à-vis de l'Union européenne, le plus important enregistré par le pays, s'est monté à 22,5 milliards de dollars.
La croissance dans le secteur privé américain n'a ralenti que très timidement en juin, à en croire S&P Global dont l'indice PMI composite ressort à 52,9 en définitive, contre 52,8 en estimation flash, et après 53 observé en mai.
Les commandes à l'industrie des Etats-Unis ont rebondi de 8,2% en mai -selon le Département du Commerce- après une chute de 3,9% en avril (révisée par rapport à l'estimation initiale qui était de -3,7%).
De leur côté, les livraisons de l'industrie américaine se sont accrues de 0,1% en mai en rythme séquentiel. Enfin, les stocks ayant aussi augmenté de 0,1%, le ratio stocks sur livraisons est resté stable à 1,58 d'un mois sur l'autre.
Sur le front des statistiques européennes, l'indice HCOB PMI composite de l'activité globale en France est passé de 49,3 en mai à 49,2 en juin, demeurant sous les 50 du sans changement, et continuant à signaler une légère contraction de l'activité du secteur privé en fin de deuxième trimestre.
Par ailleurs, l'indice PMI composite HCOB de l'activité globale dans la zone euro s'est redressé de 50,2 en mai à 50,6 en juin, traduisant ainsi une légère accélération de l'expansion du secteur privé, à un rythme qui demeure néanmoins modeste.
Il a affiché un niveau supérieur à sa moyenne des douze derniers mois. L'enquête a en outre mis en évidence une expansion de l'activité tant dans le secteur manufacturier que dans celui des services (dont l'indice est passé de 49,7 à 50,5).
Sur le marché obligataire, le rendement des US T-Bonds à 10 ans se tend de +4,5Pts vers 4,335% tandis que le Bund de même échéance est à 2,58% (-4Pts) et l'OAT à 3,28% (même écart de -4pts), le BTP italien efface -6Pts à 3,48%.
Après la brusque crise de confiance (+20Pts vers 4,658%) qui avait frappé les 'Gilts' UK la veille, une détente de -5Pts se dessine vers 4,56%.
L'euro consolide de -0,3% face au billet vert, aux alentours des 1,176$.
Sur le marché pétroliers, le Brent cède 1% à 68,4 dollars le baril, tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) lâche 0,8% à 66,9 dollars au lendemain de l'annonce d'une forte hausse des stocks hebdomadaires de carburant aux Etats-Unis.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Capgemini dévoile son 'Resonance AI Framework', son cadre stratégique en intelligence artificielle pour 'aider les organisations à tirer pleinement parti du potentiel de l'IA à l'échelle en repensant leur activité, des opérations jusqu'à l'innovation'.
EDF annonce avoir levé avec succès, ce 3 juillet, 75,8 milliards de yens (soit environ 450 millions d'euros) en trois tranches d'obligations senior 'Samouraï', de maturités allant de trois à 10 ans et avec des coupons fixes allant de 1,550% à 2,394%.
Thales a annoncé jeudi qu'il s'était associé à la fintech britannique Curve afin de lancer un portefeuille numérique sur iPhone.