Paris: marque une pause dans l'attente des banques centrales information fournie par Cercle Finance 05/05/2025 à 10:45
(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris cède près de 0.4% ce matin, autour des 7740 points, notamment pénalisée par Teleperformance qui lâche 2,7% ainsi que par TotalEnergies (-0,7%).
Les investisseurs semblent jouer la carte de la prudence avant les réunions de banques centrales prévues dans les prochains jours.
En effet, après une période dominée par les résultats d'entreprises et les indicateurs économiques, les banques centrales vont reprendre le devant de la scène cette semaine, essentiellement avec la réunion de la Fed qui se conclura mercredi.
Suite à un début de mois d'avril catastrophique, les Bourses mondiales ont récemment retrouvé le chemin de la hausse, portées par l'espoir d'une désescalade progressive des tensions commerciales.
Sur l'ensemble de la semaine écourtée qui vient de s'écouler, le CAC 40 s'est adjugé 3,1% et a désormais quasiment effacé les pertes consécutives aux annonces du 'Liberation Day', le 2 avril dernier.
A Wall Street, le S&P 500 vient d'aligner neuf séances consécutives de hausse, un record depuis novembre 2024, ce qui lui a permis de revenir au-dessus de ses niveaux d'avant les nouveaux droits de douane américains.
Cette tendance pourrait persister avant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale, attendue mercredi soir, sachant que les marchés d'actions américains ont historiquement tendance à progresser en amont des annonces de la Fed.
L'exercice s'annonce pourtant particulièrement délicat pour la banque centrale américaine, confrontée aux inquiétudes entourant l'impact des surtaxes douanières de Donald Trump sur l'activité.
Les données, publiées mercredi dernier, montrant une contraction surprise du PIB des Etats-Unis au premier trimestre ont conforté l'espoir d'un geste de la Fed, mais le solide rapport sur l'emploi de vendredi dernier est venu le balayer.
Dans ce contexte, le président de la Fed, Jerome Powell, va encore marcher sur des oeufs mercredi, d'autant que le président américain n'a pas caché son mécontentement face à sa volonté de ne pas baisser les taux trop rapidement.
Le banquier central est effectivement confronté à un exercice périlleux en cette période de transition pour l'économie, l'instauration des 'tarifs' de la Maison Blanche laissant craindre une prochaine remontée de l'inflation.
Selon toute vraisemblance, la Fed devrait rester en position d'attente, sans trop altérer son discours, mais pourrait ouvrir la voie à une éventuelle réduction des taux le mois prochain, même si cette hypothèse ne constitue plus le scénario central des marchés, qui privilégient plutôt celui d'une baisse de taux en juillet.
Confrontée, elle, à une période de stagflation, la Banque d'Angleterre (BoE) devrait pour sa part décider d'assouplir ses taux de 25 points de base, se dirigeant ainsi vers une politique monétaire plus accommodante.
L'attention qui sera portée aux banques centrales risque de reléguer au second plan la saison des résultats même si les publication de Palantir, AMD, Disney et Uber figurent au programme aux Etats-Unis cette semaine.
A ce stade, sur les 72% de sociétés du S&P 500 ayant déjà publié leurs comptes, 76% ont fait mieux que prévu, ce qui est supérieur à la moyenne sur 10 ans de 75%, mais inférieur à celle sur cinq ans de 77%.
En Europe, les résultats de groupes comme Novo Nordisk, Siemens Energy, Ferrari, BMW, AB InBev et Campari tomberont également cette semaine.
En plus des banques centrales et des résultats, l'ISM américain des services - prévu cet après-midi - pourrait également faire bouger les marchés en attendent la parution, demain, des derniers indices PMI des services en Europe.
Notons qu'à Londres, le baril de Brent cède 2.3% après que l'OPEP+ a décidé d'augmenter la production d'or noir.
L'or métallique, quant à lui, s'arroge près de 1%, vers 3270$ l'once. Enfin, l'euro gagne 0,3% face au billet vert, autour des 1,132$.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Unibail-Rodamco-Westfield (URW) et Cenomi Centers annoncent la signature d'un accord de partenariat stratégique et de franchise de 10 ans, avec une option de prolongation de 10 années supplémentaires, en Arabie Saoudite.
Alstom annonce que son système de gestion du trafic ferroviaire Iconis, rebaptisé Onvia Vision, a été livré et mis en service sur la ligne pilote Wairarapa en Nouvelle-Zélande, marquant la première étape de la digitalisation du réseau exploité par KiwiRail.
Enfin, Orange fait part de la nomination de Jérôme Hénique, actuel directeur exécutif, CEO d'Orange Afrique et Moyen-Orient, au poste de directeur exécutif, CEO d'Orange France à compter du 1er juin, en remplacement de Jean-François Fallacher.
Les investisseurs semblent jouer la carte de la prudence avant les réunions de banques centrales prévues dans les prochains jours.
En effet, après une période dominée par les résultats d'entreprises et les indicateurs économiques, les banques centrales vont reprendre le devant de la scène cette semaine, essentiellement avec la réunion de la Fed qui se conclura mercredi.
Suite à un début de mois d'avril catastrophique, les Bourses mondiales ont récemment retrouvé le chemin de la hausse, portées par l'espoir d'une désescalade progressive des tensions commerciales.
Sur l'ensemble de la semaine écourtée qui vient de s'écouler, le CAC 40 s'est adjugé 3,1% et a désormais quasiment effacé les pertes consécutives aux annonces du 'Liberation Day', le 2 avril dernier.
A Wall Street, le S&P 500 vient d'aligner neuf séances consécutives de hausse, un record depuis novembre 2024, ce qui lui a permis de revenir au-dessus de ses niveaux d'avant les nouveaux droits de douane américains.
Cette tendance pourrait persister avant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale, attendue mercredi soir, sachant que les marchés d'actions américains ont historiquement tendance à progresser en amont des annonces de la Fed.
L'exercice s'annonce pourtant particulièrement délicat pour la banque centrale américaine, confrontée aux inquiétudes entourant l'impact des surtaxes douanières de Donald Trump sur l'activité.
Les données, publiées mercredi dernier, montrant une contraction surprise du PIB des Etats-Unis au premier trimestre ont conforté l'espoir d'un geste de la Fed, mais le solide rapport sur l'emploi de vendredi dernier est venu le balayer.
Dans ce contexte, le président de la Fed, Jerome Powell, va encore marcher sur des oeufs mercredi, d'autant que le président américain n'a pas caché son mécontentement face à sa volonté de ne pas baisser les taux trop rapidement.
Le banquier central est effectivement confronté à un exercice périlleux en cette période de transition pour l'économie, l'instauration des 'tarifs' de la Maison Blanche laissant craindre une prochaine remontée de l'inflation.
Selon toute vraisemblance, la Fed devrait rester en position d'attente, sans trop altérer son discours, mais pourrait ouvrir la voie à une éventuelle réduction des taux le mois prochain, même si cette hypothèse ne constitue plus le scénario central des marchés, qui privilégient plutôt celui d'une baisse de taux en juillet.
Confrontée, elle, à une période de stagflation, la Banque d'Angleterre (BoE) devrait pour sa part décider d'assouplir ses taux de 25 points de base, se dirigeant ainsi vers une politique monétaire plus accommodante.
L'attention qui sera portée aux banques centrales risque de reléguer au second plan la saison des résultats même si les publication de Palantir, AMD, Disney et Uber figurent au programme aux Etats-Unis cette semaine.
A ce stade, sur les 72% de sociétés du S&P 500 ayant déjà publié leurs comptes, 76% ont fait mieux que prévu, ce qui est supérieur à la moyenne sur 10 ans de 75%, mais inférieur à celle sur cinq ans de 77%.
En Europe, les résultats de groupes comme Novo Nordisk, Siemens Energy, Ferrari, BMW, AB InBev et Campari tomberont également cette semaine.
En plus des banques centrales et des résultats, l'ISM américain des services - prévu cet après-midi - pourrait également faire bouger les marchés en attendent la parution, demain, des derniers indices PMI des services en Europe.
Notons qu'à Londres, le baril de Brent cède 2.3% après que l'OPEP+ a décidé d'augmenter la production d'or noir.
L'or métallique, quant à lui, s'arroge près de 1%, vers 3270$ l'once. Enfin, l'euro gagne 0,3% face au billet vert, autour des 1,132$.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Unibail-Rodamco-Westfield (URW) et Cenomi Centers annoncent la signature d'un accord de partenariat stratégique et de franchise de 10 ans, avec une option de prolongation de 10 années supplémentaires, en Arabie Saoudite.
Alstom annonce que son système de gestion du trafic ferroviaire Iconis, rebaptisé Onvia Vision, a été livré et mis en service sur la ligne pilote Wairarapa en Nouvelle-Zélande, marquant la première étape de la digitalisation du réseau exploité par KiwiRail.
Enfin, Orange fait part de la nomination de Jérôme Hénique, actuel directeur exécutif, CEO d'Orange Afrique et Moyen-Orient, au poste de directeur exécutif, CEO d'Orange France à compter du 1er juin, en remplacement de Jean-François Fallacher.