Paris: gain timide pour les '4 sorcières', Airbus en soutien information fournie par Cercle Finance 20/06/2025 à 18:09
(CercleFinance.com) - Après avoir gagné plus de 1% en début d'après-midi, la Bourse de Paris conclut la séance sur un gain plus limité de 0,48%, à 7589 points, bien aidée par Airbus (+3,5%), Axa (2,45%) et Kering qui tente de rebondir (+2,4%) après avoir lâché près de 10% au cours des trois précédentes séances.
Outre-Atlantique, c'est plutôt l'incertitude qui s'impose avec des indices qui évoluent pour le moment en ordre dispersé, de -0,4% pour le Nasdaq à +0,3% pour le Dow Jones et un S&P500 qui se maintient tout juste à l'équilibre.
Au cours de la semaine écoulée, l'indice parisien affiche une contraction de l'ordre de 1,2%.
Les investisseurs doivent composer avec une incertitude géopolitique élevée, notamment liée aux hésitations de Washington quant à une intervention militaire aux côtés de Tel Aviv et face à Téhéran.
Dans ce contexte tendu, Donald Trump a d'ailleurs contribué à entretenir l'incertitude en déclarant hier qu'il se donnait 'deux semaines' afin de décider d'une possible implication des Etats-Unis.
S'ajoutent les craintes ayant trait à l'impact de prix durablement élevés du pétrole sur les bénéfices des entreprises, confirmées hier par les menaces proférées par Téhéran concernant un éventuel blocage du détroit d'Ormuz, par lequel transite environ 20% du pétrole mondial.
'À ce sujet, soyons clairs, c'est une menace en l'air de l'Iran ', estime Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.
Le spécialiste rappelle que Téhéran a agité cette menace à une quinzaine de reprises depuis 2008 et qu'elle ne s'est jamais concrétisée jusqu'alors.
De plus, ' des alternatives existent pour acheminer le pétrole, notamment l'oléoduc Est-Ouest de l'Arabie Saoudite, long de 1200 km, qui relie les champs pétroliers de la province orientale au port de Yanbu sur la mer Rouge ', indique-t-il.
Dans ce contexte, le prix du baril de Brent recule de 2,9% à Londres, autour des 76,5$.
L'Euro reprend +0,2% face au billet vert, à 1,152$, après avoir progressé au contact de ses sommets annuels vers 1,1538.
Côté chiffres 'macro', l'indice des indicateurs avancés, censé préfigurer l'évolution de l'activité économique aux Etats-Unis, est ressorti en légère baisse au mois de mai, a annoncé vendredi le Conference Board, qui dit y voir malgré tout un signe que de ralentissement économique.
L'indice précurseur a baissé de 0,1% le mois dernier, à 99, après avoir essuyé un repli de 1,4% en avril, selon le chiffre révisé.
Si le Conference Board dit ne pas anticiper de récession, l'association indique s'attendre à un ralentissement 'significatif' de l'activité en 2025 en comparaison avec 2024.
Son estimation de croissance pour cette année s'établit ainsi à 1,6%, avec un nouveau ralentissement attendu en 2026 en raison des répercussions liées au nouveau régime des droits de douane américains.
Côté marchés de taux, la consolidation l'emporte avec des taux qui se tendent de +2Pts à +3Pts aux Etats Unis (4,42% sur le '10 ans' et 4,928% sur le '30 ans').
En Europe, c'est un peu le scénario inverse de jeudi avec une dégradation de +1Pt du Bund vers 2,525% tandis que nos OAT effacent -1,5Pt (3,252%) et les BTP --1 à 3,535%.
Dans l'actualité des sociétés françaises, Sanofi indique que la FDA américaine a approuvé son médicament-phare Dupixent (dupilumab) pour le traitement des adultes atteints de pemphigoïde bulleuse, maladie touchant environ 27.000 adultes aux États-Unis, principalement des personnes âgées.
Thales annonce avoir signé un contrat pour fournir à l'Albanie un radar Ground Master 400 alpha (GM400α) dans un délai de 14 mois, dans le cadre d'un programme de modernisation des capacités de surveillance aérienne du pays.
Engie indique avoir été choisi par Airbus pour contribuer à sa feuille de route de décarbonation, en déployant des solutions sur mesure sur les 22 sites du constructeur aéronautique.
Enfin, ArcelorMittal a annoncé vendredi avoir signé un contrat en vue de la cession au groupe Pavgord de deux sites de production en Bosnie-Herzégovine.
Outre-Atlantique, c'est plutôt l'incertitude qui s'impose avec des indices qui évoluent pour le moment en ordre dispersé, de -0,4% pour le Nasdaq à +0,3% pour le Dow Jones et un S&P500 qui se maintient tout juste à l'équilibre.
Au cours de la semaine écoulée, l'indice parisien affiche une contraction de l'ordre de 1,2%.
Les investisseurs doivent composer avec une incertitude géopolitique élevée, notamment liée aux hésitations de Washington quant à une intervention militaire aux côtés de Tel Aviv et face à Téhéran.
Dans ce contexte tendu, Donald Trump a d'ailleurs contribué à entretenir l'incertitude en déclarant hier qu'il se donnait 'deux semaines' afin de décider d'une possible implication des Etats-Unis.
S'ajoutent les craintes ayant trait à l'impact de prix durablement élevés du pétrole sur les bénéfices des entreprises, confirmées hier par les menaces proférées par Téhéran concernant un éventuel blocage du détroit d'Ormuz, par lequel transite environ 20% du pétrole mondial.
'À ce sujet, soyons clairs, c'est une menace en l'air de l'Iran ', estime Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.
Le spécialiste rappelle que Téhéran a agité cette menace à une quinzaine de reprises depuis 2008 et qu'elle ne s'est jamais concrétisée jusqu'alors.
De plus, ' des alternatives existent pour acheminer le pétrole, notamment l'oléoduc Est-Ouest de l'Arabie Saoudite, long de 1200 km, qui relie les champs pétroliers de la province orientale au port de Yanbu sur la mer Rouge ', indique-t-il.
Dans ce contexte, le prix du baril de Brent recule de 2,9% à Londres, autour des 76,5$.
L'Euro reprend +0,2% face au billet vert, à 1,152$, après avoir progressé au contact de ses sommets annuels vers 1,1538.
Côté chiffres 'macro', l'indice des indicateurs avancés, censé préfigurer l'évolution de l'activité économique aux Etats-Unis, est ressorti en légère baisse au mois de mai, a annoncé vendredi le Conference Board, qui dit y voir malgré tout un signe que de ralentissement économique.
L'indice précurseur a baissé de 0,1% le mois dernier, à 99, après avoir essuyé un repli de 1,4% en avril, selon le chiffre révisé.
Si le Conference Board dit ne pas anticiper de récession, l'association indique s'attendre à un ralentissement 'significatif' de l'activité en 2025 en comparaison avec 2024.
Son estimation de croissance pour cette année s'établit ainsi à 1,6%, avec un nouveau ralentissement attendu en 2026 en raison des répercussions liées au nouveau régime des droits de douane américains.
Côté marchés de taux, la consolidation l'emporte avec des taux qui se tendent de +2Pts à +3Pts aux Etats Unis (4,42% sur le '10 ans' et 4,928% sur le '30 ans').
En Europe, c'est un peu le scénario inverse de jeudi avec une dégradation de +1Pt du Bund vers 2,525% tandis que nos OAT effacent -1,5Pt (3,252%) et les BTP --1 à 3,535%.
Dans l'actualité des sociétés françaises, Sanofi indique que la FDA américaine a approuvé son médicament-phare Dupixent (dupilumab) pour le traitement des adultes atteints de pemphigoïde bulleuse, maladie touchant environ 27.000 adultes aux États-Unis, principalement des personnes âgées.
Thales annonce avoir signé un contrat pour fournir à l'Albanie un radar Ground Master 400 alpha (GM400α) dans un délai de 14 mois, dans le cadre d'un programme de modernisation des capacités de surveillance aérienne du pays.
Engie indique avoir été choisi par Airbus pour contribuer à sa feuille de route de décarbonation, en déployant des solutions sur mesure sur les 22 sites du constructeur aéronautique.
Enfin, ArcelorMittal a annoncé vendredi avoir signé un contrat en vue de la cession au groupe Pavgord de deux sites de production en Bosnie-Herzégovine.