Mersen : Berenberg initie le suivi du titre à l'Achat

information fournie par AOF 07/02/2024 à 15:51

(AOF) - Berenberg initie sa couverture à l'achat sur le titre Mersen avec un objectif de cours à 45 euros. Le broker estime que "les ventes et les marges de l'entreprise atteindront de nouveaux niveaux grâce à la demande de graphite de haute pureté de l'industrie du SiC (carbure de silicium). Il pense que Mersen triplera presque ses ventes passant de 90 à 257 millions d'euros et que son EBIT ajusté passera de 27 à 64 millions d'euros sur la période 2023-2027 dans le seul secteur du SiC.

Berenberg souligne que Mersen est l'un des principaux producteurs de graphite pour l'industrie du SiC, avec la deuxième plus grande gamme de produits sur le marché.

Il est l'un des rares producteurs à pouvoir répondre aux exigences de haute pureté de l'industrie du SiC, un marché en croissance d'environ 34% par an où la demande est supérieure à l'offre.

AOF - EN SAVOIR PLUS

=/ Points clés /=

- Expert mondial des spécialités électriques et des matériaux avancés pour les industries High-Tech., créé en 1889 ;

- Chiffre d’affaires de 1,1 M€ réalisé à 56 % dans les matériaux avancés, tel le graphite, et à 44 % dans les spécialités électriques pour la production et la protection de l’énergie (32 % en Europe, 36 % en Amérique du nord et 29 % en Asie-Pacifique) ;

- Offre équilibrée entre les industries de procédés pour 33 %, l’électronique pour 22 %, les énergies pour 21 %, les transports pour 13 % et la chimie ;

- Modèle d’affaires fondé sur une expertises à forte valeur ajoutée, des offres innovantes pour le développement durable et l’efficacité opérationnelle ;

- Capital ouvert avec une présence forte de BPI France (10,8 % et 19,2 % des droits de vote) et de la Caisse des dépôts (4,9 %) Emmanuel Blot présidant le conseil d’administration de 9 membres et Luc Themelin étant directeur général ;

- Bilan sain avec une dette nette de 189 M€ donnant un effet de levier de 0,98 % à fin juin et un ratio sur capitaux propres de 23 %, les flux d’autofinancement couvrant la croissance.

=/ Enjeux /=

- Stratégie 2027

- intensification des investissements en 2023-2025(400 M€) dans la production de finition matériaux et dans les équipes dédiées au véhicule électrique,

- acquisitions ciblées,

- chiffre d’affaires de 1,7 Md€, dont 45 % dans les énergies renouvelables, les semi-conducteurs et les véhicules électriques et marge opérationnelle de + 12 % ;

- Stratégie d'innovation avec 18 centres de R&D, financée à hauteur de 2 % des revenus :

- investissements majeurs dans la digitalisation et les systèmes d’information,

- réseau de 140 « open experts »,

- partenariats dans les modèles mathématiques ou avec Soitec,

- participation au projet européen Advansic de réduction du coût du carbure de silicium ;

- Stratégie environnementale 2025 intégrée dans l’activité avec 56 % des revenus à destination des marchés de développement durable et visant :

- réduction de 20 %, vs 2018, des émissions de CO2,

- recul de 10 % de la consommation d’eau,

- recyclage à 75 % des déchets ;

- Retombées du partenariat dans les véhicules électriques avec l’américain Wolfspeed (400 M$ de revenus sur 5 ans) ;

=/ Défis /=

- Capacité à accroître les prix à un rythme supérieur à celui de l’inflation des matières premières et de l’énergie, les augmentations de prix contribuant à 5 % de la croissance semestrielle ;

- Retombée des investissements industriels en 2023 -150 à 200 M€ en Colombie, France et Etats-Unis ;

- Après une hausse de 18 % des revenus et de 25 % du résultat net au 1 er semestre, objectifs 2023 relevés : croissance de 10 à 12 % du chiffre d’affaires et marge opérationnelle de 11 à 12 %.

En savoir plus sur le secteur Biens d'équipement

Plan d'investissement dans le ferroviaire

L'industrie ferroviaire française se situe à la seconde place en Europe et à la troisième place sur le plan mondial. Cette industrie affiche une balance commerciale excédentaire, qui génère plus de 100.000 emplois en France. L'annonce du plan d'avenir pour les transports ferroviaires français prévoit notamment la régénération et la modernisation du réseau, dont l'âge moyen est de 30 ans sur notre territoire. Cet âge est bien supérieur à celui de pays comme l'Allemagne (17 ans) et la Suisse, (15 ans). Un investissement annuel passant de 2,8 milliards d'euros, à près de 4 milliards d'euros doit permettre de maintenir en bon état tout le réseau.