Marché: prudence avant une première vague de résultats information fournie par Cercle Finance 29/04/2025 à 08:32
(CercleFinance.com) - Après un début de semaine en douceur, la Bourse de Paris devrait ouvrir en repli modéré mardi matin, alors que les investisseurs vont peu à peu tourner leur attention vers la vague de résultats qui se profilent lors des jours à venir.
Vers 8h15, le contrat 'future' sur l'indice CAC 40 - échéance mai - recule de 19,5 points à 7495 points, laissant entrevoir une ouverture plutôt prudente.
En l'absence de catalyseurs, le marché parisien avait terminé la première séance de la semaine sur un gain de 0,5% à 7573 points, dans le sillage de sa progression de la semaine passée.
Sans résultats de sociétés ni indicateurs économiques auxquels se raccrocher, Wall Street a également connu une journée sans grand enjeu lundi.
Les grands indices new-yorkais ont clôturé en ordre dispersé et dans des marges étroites avec un Dow Jones qui grappillait près de 0,3% et un Nasdaq qui clôturait dans le rouge avec un repli symbolique inférieur à 0,1%.
'C'est un peu le calme avant la tempête', commente Michael Brown, le stratégiste de Pepperstone, qui explique que les investisseurs se sont mis en mode 'wait and see' avant les nombreux événements prévus ces prochains jours.
De nombreuses entreprises européennes de la trempe d'adidas, Capgemini, Deutsche Bank, HSBC, Schneider Electric ou Novartis ont dévoilé leurs performances de premier trimestre ces dernières heures.
Aux Etats-Unis, ce sont les publications de groupes de premier plan comme Coca-Cola, Pfizer, Honeywell, Spotify ou UPS qui sont attendues à la mi-journée.
Toutefois, les choses sérieuses commenceront véritablement demain avec une séances marquée par une avalanche de résultats de sociétés et d'indicateurs économiques qui prendra les allures d'un 'Super Wednesday' juste avant le congé du 1er mai.
Les premières estimations de la croissance au 1er trimestre aux Etats-Unis et en zone euro, puis les résultats de Microsoft et Meta dans la soirée, seront en particulier surveillés de près.
Toutes ces publications vont conduire les investisseurs à revenir aux fondamentaux des marchés après plusieurs semaines marquées par des tensions commerciales persistantes ayant créé un climat incertain.
Au lieu de s'interroger sur l'imminence supposée d'une récession qui pourrait ne pas se concrétiser, ils vont enfin pouvoir s'appuyer sur des chiffres concrets en épluchant les comptes des sociétés et les dernières statistiques.
Ils chercheront dans ces chiffres des éléments de réponse à la question qui les taraude depuis un moment maintenant, à savoir les dégâts que pourraient causer sur les perspectives de profits le climat de guerre commerciale du moment.
'Les premières publications du premier trimestre ont laissé penser qu'il n'y avait rient de catastrophique jusqu'ici, mais aussi qu'il n'y a avait pas vraiment de quoi se réjouir', estiment les analystes de Barclays.
Pour bon nombre de professionnels, les attentes du marché en ce qui concerne les bénéfices des entreprises sont encore trop élevées, alors que la visibilité sur l'évolution du dossier commercial reste faible.
'Nous pensons que les actions devraient continuer d'intégrer une prime de risque plus élevée au vu du niveau de risque élevé à l'incertitude politique', poursuit Barclays.
Comme bon nombre de spécialistes, la banque britannique juge que la question tarifaire, tant qu'elle demeurera aussi centrale, empêchera tout rebond durable des indices.
'Dès lors, nous continuons de voir les marchés d'actions évoluer dans notre trading range sachant que le pire des scénarios semble pour l'instant écarté, mais il va falloir de gros progrès sur le commerce pour qu'on revienne au-dessus des niveaux qui prévalaient avant le Jour de la Libération', conclut Barclays.
Si l'indice allemand DAX a quasiment effacé ses pertes depuis les annonces choc de Donald Trump, le CAC accuse encore un repli de l'ordre de 3,8% depuis le 1er avril.
Quant au S&P 500, il ne lui reste quasiment plus que 2% à rattraper pour combler son retard.
Vers 8h15, le contrat 'future' sur l'indice CAC 40 - échéance mai - recule de 19,5 points à 7495 points, laissant entrevoir une ouverture plutôt prudente.
En l'absence de catalyseurs, le marché parisien avait terminé la première séance de la semaine sur un gain de 0,5% à 7573 points, dans le sillage de sa progression de la semaine passée.
Sans résultats de sociétés ni indicateurs économiques auxquels se raccrocher, Wall Street a également connu une journée sans grand enjeu lundi.
Les grands indices new-yorkais ont clôturé en ordre dispersé et dans des marges étroites avec un Dow Jones qui grappillait près de 0,3% et un Nasdaq qui clôturait dans le rouge avec un repli symbolique inférieur à 0,1%.
'C'est un peu le calme avant la tempête', commente Michael Brown, le stratégiste de Pepperstone, qui explique que les investisseurs se sont mis en mode 'wait and see' avant les nombreux événements prévus ces prochains jours.
De nombreuses entreprises européennes de la trempe d'adidas, Capgemini, Deutsche Bank, HSBC, Schneider Electric ou Novartis ont dévoilé leurs performances de premier trimestre ces dernières heures.
Aux Etats-Unis, ce sont les publications de groupes de premier plan comme Coca-Cola, Pfizer, Honeywell, Spotify ou UPS qui sont attendues à la mi-journée.
Toutefois, les choses sérieuses commenceront véritablement demain avec une séances marquée par une avalanche de résultats de sociétés et d'indicateurs économiques qui prendra les allures d'un 'Super Wednesday' juste avant le congé du 1er mai.
Les premières estimations de la croissance au 1er trimestre aux Etats-Unis et en zone euro, puis les résultats de Microsoft et Meta dans la soirée, seront en particulier surveillés de près.
Toutes ces publications vont conduire les investisseurs à revenir aux fondamentaux des marchés après plusieurs semaines marquées par des tensions commerciales persistantes ayant créé un climat incertain.
Au lieu de s'interroger sur l'imminence supposée d'une récession qui pourrait ne pas se concrétiser, ils vont enfin pouvoir s'appuyer sur des chiffres concrets en épluchant les comptes des sociétés et les dernières statistiques.
Ils chercheront dans ces chiffres des éléments de réponse à la question qui les taraude depuis un moment maintenant, à savoir les dégâts que pourraient causer sur les perspectives de profits le climat de guerre commerciale du moment.
'Les premières publications du premier trimestre ont laissé penser qu'il n'y avait rient de catastrophique jusqu'ici, mais aussi qu'il n'y a avait pas vraiment de quoi se réjouir', estiment les analystes de Barclays.
Pour bon nombre de professionnels, les attentes du marché en ce qui concerne les bénéfices des entreprises sont encore trop élevées, alors que la visibilité sur l'évolution du dossier commercial reste faible.
'Nous pensons que les actions devraient continuer d'intégrer une prime de risque plus élevée au vu du niveau de risque élevé à l'incertitude politique', poursuit Barclays.
Comme bon nombre de spécialistes, la banque britannique juge que la question tarifaire, tant qu'elle demeurera aussi centrale, empêchera tout rebond durable des indices.
'Dès lors, nous continuons de voir les marchés d'actions évoluer dans notre trading range sachant que le pire des scénarios semble pour l'instant écarté, mais il va falloir de gros progrès sur le commerce pour qu'on revienne au-dessus des niveaux qui prévalaient avant le Jour de la Libération', conclut Barclays.
Si l'indice allemand DAX a quasiment effacé ses pertes depuis les annonces choc de Donald Trump, le CAC accuse encore un repli de l'ordre de 3,8% depuis le 1er avril.
Quant au S&P 500, il ne lui reste quasiment plus que 2% à rattraper pour combler son retard.