Luxe : des actions chères mais encore attrayantes information fournie par Le Revenu 04/09/2017 à 07:31
Principal indicateur de valorisation employé par les observateurs, le PER (price earning ratio) met en relation le cours de Bourse d’une société et son bénéfice net par action anticipé par les analystes financiers.
Le PER s’obtient en divisant le cours de Bourse d’une valeur par son bénéfice net par action.
Par exemple, le PER 2018 de LVMH est de 20,8, c'est-à-dire 220,25 euros (cours de clôture au 31 août) divisé par 10,58 (niveau médian des anticipations de bénéfice net par action à fin 2018, élément calculé par Factset). Le PER 2018 de Kering ressort à 19,6 et celui de Compagnie Financière Richemont à 22,2.
Ce ratio permet de comparer entre elles les valorisations de ces trois groupes de luxe, l’action Richemont étant la plus chère (22,2), celle de Kering la moins chère (19,6).
Bien entendu, par rapport au reste de la cote, le prix à payer pour s’offrir une valeur du luxe paraît très élevé, surtout relativement à Renault , par exemple, dont le PER 2018 se situe à 4,8…
Les analystes d’UBS constatent que les valeurs du luxe, qui s’échangent actuellement à 20,5 fois en moyenne leur anticipation de bénéfice net 2018, font ressortir une prime de 45% par rapport au marché (MSCI Europe). C’est le plus haut niveau observé sur les dix dernières années, tandis que la prime moyenne se situe à 40% sur la