Libéraliser les taxis pour sauver la croissance !?

information fournie par Le Point 18/07/2014 à 08:52

"Nous ne sauverons pas la civilisation en libéralisant les taxis et les coiffeurs, c'est une croyance naïve." Cette phrase, attribuée sur Twitter mardi par un journaliste du Monde à l'économiste de gauche Thomas Piketty , montre à quel point l'impact de la libéralisation des professions réglementées sur l'économie est loin de faire l'unanimité. Arnaud Montebourg n'en a pas moins fait son nouveau cheval de bataille pour tenter de rendre du pouvoir d'achat aux Français, dans un contexte budgétaire où les baisses d'impôts seront forcément limitées. Pragmatique, le ministre de l'Économie n'en est pas à une contradiction près. Alors qu'il plaide, d'un côté, pour un retour à un marché des télécoms limité à trois opérateurs de téléphonie mobile, il s'active de l'autre pour casser les "monopoles". Et pour y parvenir, il peut s'appuyer sur un rapport de l'Inspection générale des finances. Commandé par Pierre Moscovici, son prédécesseur à Bercy, mais que Montebourg affirme avoir trouvé "enfermé à triple tour" dans son "coffre fort", ce travail passe au crible 37 professions réglementées, qui bénéficient soit de barrières à l'entrée, comme des numerus clausus, soit de tarifs réglementés, soit des privilèges de certains actes. Pour ne prendre que quelques exemples, cela va des médecins, pharmaciens ou opticiens pour le secteur médical jusqu'aux professions juridiques comme les huissiers, les greffiers des tribunaux de...

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