Les médias rapportent que des véhicules d'Amazon et de Deutsche Telekom ont été incendiés lors d'un attentat politique présumé à Berlin information fournie par Reuters 17/06/2025 à 17:16
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Des dizaines de véhicules commerciaux d'Amazon AMZN.O et de Deutsche Telekom DTEGn.DE ont été incendiés dans les premières heures de mardi, ont rapporté les médias allemands, et la police a déclaré qu'elle enquêtait sur des incendies criminels à motivation politique.
La police de Berlin a déclaré dans un communiqué que 17 véhicules appartenant à une société de télécommunications ont été endommagés par le feu. Les pompiers, qui ont été appelés après avoir entendu de fortes détonations, ont éteint les incendies.
Le communiqué indique également que les 18 véhicules d'une société de livraison ont brûlé sur un autre site et que cinq autres véhicules ont été endommagés par les flammes. Aucune personne n'a été blessée.
Le journal B.Z. et le radiodiffuseur RBB ont rapporté séparément que les entreprises touchées étaient Amazon et Deutsche Telekom.
La police a refusé de divulguer les noms des entreprises et n'a pas voulu dire si quelqu'un avait revendiqué les attaques.
Amazon a condamné l'acte, a déclaré un porte-parole à Reuters, tandis que Deutsche Telekom a indiqué qu'elle ne pouvait pas faire de commentaires sur les enquêtes en cours.
Plus tard dans la journée de mardi, un groupe anti-guerre d'extrême gauche a publié une déclaration sur un blog de médias, revendiquant la responsabilité des attaques.
Il a établi un lien entre les attaques et l'ouverture des nouveaux bureaux d'Amazon à Berlin, qui a eu lieu lundi, et l'utilisation militaire de technologies développées par les deux entreprises.
Reuters n'a pas pu vérifier cette déclaration de manière indépendante.
L'année dernière, un groupe militant d'extrême gauche se faisant appeler "Volcano group shutting down Tesla" a revendiqué l'incendie criminel d'un pylône électrique qui a interrompu la production pendant plusieurs jours à l'usine de voitures Tesla, à l'extérieur de Berlin.
Les autorités de la capitale allemande avaient déjà attribué un certain nombre d'incendies criminels à Berlin depuis 2011 à des "groupes volcaniques" de gauche similaires.
Il n'a pas été possible de déterminer immédiatement si les derniers incendies étaient liés à ces attaques antérieures.