Les futurs gagnants de la dépense publique
information fournie par Le Revenu 27/07/2023 à 09:05

Les investissements publics sont préservés dans les secteurs stratégiques comme la santé. Le laboratoire Astrazeneca devrait continuer à en bénéficier. (© Fotolia)

Confrontés à la hausse des taux d'intérêt, les gouvernements européens prévoient de réduire leurs déficits en 2024 pour freiner l'essor de la dette. Mais certains secteurs seront épargnés par les coupes budgétaires, dans la défense, la santé, la technologie, la cybersécurité et les énergies renouvelables.

Tandis que la bonne santé du marché de l'emploi aux États-Unis continue de contrarier des anticipations de récession, l'économie européenne a montré de sérieux signes de dégradation les semaines passées.

Gilles Moëc, chef économiste d'Axa Investment Managers, prévoit une poursuite du ralentissement de l'activité dans les prochains mois, les entreprises et les ménages étant confrontés à un net durcissement des conditions de crédit. Des politiques budgétaires moins généreuses dans la plupart des pays européens devraient également peser sur la conjoncture en 2024.

Dépenses mieux ciblées

Malgré l'ampleur des dépenses publiques destinées à soutenir la réindustrialisation des économies nationales, Véronique Riches-Flores, de RichesFlores Research, constate un échec relatif des programmes de subventions. Les dépenses de structures (bâtiments, rénovation énergétique) ont été au rendez-vous, celles d'équipements et de nouvelles machines ont repris. Mais l'investissement en recherche et développement est resté en retrait et celui dans les transports est encore loin des enjeux environnementaux.

Selon elle, le vieillissement de la population, la démondialisation, l'environnement et le retour du protectionnisme poussent aux dépenses publiques. La remontée des taux d'intérêt limite pourtant la capacité des États à creuser davantage les déficits publics. La dette publique de la France

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