Le manque de visibilité sur l’économie impose des stratégies défensives information fournie par Le Revenu 05/01/2023 à 09:03
Dans un contexte économique difficile, les investisseurs restent échaudés par le discours offensif des banques centrales. Les obligations, qui ont fortement baissé l'année dernière, font leur retour dans les portefeuilles.
Annus horribilis. Pour qualifier 2022, les investisseurs ont pu reprendre l’expression qu’employa naguère la reine Elizabeth II. Confrontés à de multiples chocs, économiques, mais aussi géopolitiques, énergétiques et sanitaires, les marchés d’actions ont été entraînés tout au long de l’année dernière dans une spirale baissière.
Au 31 décembre, la plupart d’entre eux affichaient de fortes baisses (-11,74% pour l’indice Euro Stoxx 50 et -19,10% pour le S&P 500) même si d’importants écarts de performance apparaissent entre les places et au sein des différents indices. Les valeurs technologiques ont subi, quant à elles, un véritable krach, avec une chute de 33,10% de l’indice composite du Nasdaq. À cet égard, alors que beaucoup de jeunes sociétés high-tech ont commencé à s’effondrer dès le début de l’année, les poids lourds ont finalement été touchés à partir du troisième trimestre, avec pour Amazon, par exemple, un cours divisé par deux par rapport à son plus-haut annuel.
À l’opposé, quelques segments de la Bourse ont réussi à tirer leur épingle du jeu, à commencer par les valeurs pétrolières, mais aussi d’autres liées à l’énergie, aux matières premières ou à la défense, sans oublier les secteurs traditionnellement défensifs, en particulier la pharmacie.
Sous-pondérer les actionsAutre événement marquant de l’année : les
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