Le fabricant de préservatifs Church & Dwight voit ses prévisions pour l'année fiscale à la baisse, les consommateurs devenant prudents information fournie par Reuters 02/08/2024 à 13:59
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Church & Dwight CHD.N a déclaré vendredi qu'il s'attendait à ce que les ventes et les bénéfices de l'année entière soient inférieurs à ses prévisions précédentes en raison de l'hésitation des consommateurs à dépenser pour ses produits ménagers et de soins personnels à prix élevé.
Les actions du fabricant de préservatifs Trojan ont chuté de 4,3 % dans les échanges avant bourse.
Afin de défendre leurs marges bénéficiaires contre la hausse des coûts, les entreprises de biens de consommation, dont Church & Dwight, ont augmenté leurs prix au cours des deux dernières années, malgré la baisse de certaines dépenses liées aux intrants.
Bien que les consommateurs aient absorbé ces hausses pour acheter les produits de la société, notamment le bain de bouche Therabreath et le détergent liquide Xtra, l'inflation galopante les a rendus plus prudents.
"La croissance de la consommation par catégorie, tant en dollars qu'en unités, s'est ralentie car le consommateur reste sous pression", a déclaré Matthew Farrell, directeur général de l'entreprise, dans un communiqué.
La société a constaté un ralentissement de la croissance de la consommation en dollars dans huit catégories principales, qui est passée de 4,5 % au cours des cinq premiers mois de l'année à 2 %, a ajouté M. Farrell.
La société basée dans le New Jersey s'attend maintenant à ce que la croissance du bénéfice ajusté pour l'ensemble de l'année se situe dans la partie inférieure de la fourchette de 8 % à 9 % prévue précédemment.
Les ventes organiques annuelles devraient augmenter de 4 %, alors que la fourchette de prévision précédente était de 4 % à 5 %.
Toutefois, le chiffre d'affaires du fabricant de produits ménagers a augmenté d'environ 4 % au deuxième trimestre pour atteindre 1,51 milliard de dollars, ce qui est conforme aux estimations des analystes.
Hors éléments, il a gagné 93 cents par action, dépassant les attentes de 84 cents du LSEG.
Les volumes ont augmenté de 3,5 % au cours du trimestre clos le 30 juin, tandis que les prix de vente moyens n'ont progressé que de 1,2 %. Cela a permis à la marge brute ajustée d'augmenter de 150 points de base pour atteindre 45,4 %.