Le fabricant de matériel médical ConvaTec lève £1,5 md à Londres

information fournie par Reuters 26/10/2016 à 12:45
    LONDRES, 26 octobre (Reuters) - Le fabricant britannique de 
matériel médical ConvaTec  IPO-CONV.L  a annoncé mercredi avoir 
levé près de 1,5 milliard de livres (1,68 milliard d'euros) via 
son introduction en Bourse (IPO), pour laquelle il a dû se 
résoudre au prix le plus bas envisagé initialement.  
    A 225 pence, le prix de vente définitif de l'action 
correspond au bas de la fourchette de départ, ce qui peut 
s'expliquer par un contexte particulièrement difficile pour les 
entrées en Bourse, avec des annulations et des débuts poussifs 
pour les sociétés qui sont allées jusqu'au bout de leur projet 
d'IPO. 
    Le montant global des nouvelles cotations à Londres est 
tombée au cours des neuf premiers mois de l'année à son plus bas 
niveau depuis quatre ans selon le cabinet d'études Henderson 
Managed Investment Trusts, qui explique ce repli par 
l'incertitude liée au vote des Britanniques pour une sortie de 
l'Union européenne. 
    ConvaTec a précisé dans un communiqué que sa capitalisation 
totale serait de 4,39 milliards de livres et qu'elle serait 
admise sur le marché principal de la Bourse de Londres la 
semaine prochaine après une période de transactions pré-cotation 
("conditional trading"), dont le règlement se fait en une fois 
et est conditionné à l'entrée effective du titre en Bourse. 
    ConvaTec, qui fabrique notamment des pansements et du 
matériel post-opératoire, utilisera le produit de son 
introduction en Bourse pour se désendetter. 
    L'offre représente environ 33,8% du capital de la société, 
dans l'hypothèse où l'option de surallocation n'est pas exercée, 
et sera portée à 38,9% en cas d'exercice de cette option. 
    ConvaTec ajoute que Nordic Capital et Avista Capital 
Partners détiendront respectivement 45,1% et 19,5% des titres, 
en cas de non-exercice de l'option de surallocation. 
 
 (Simon Jessop et Dasha Afanasieva, Juliette Rouillon pour le 
service français, édité par Marc Angrand)