La valeur du jour en Europe - Puma bien orienté ; ses prévisions 2023 confirmées

information fournie par AOF 26/07/2023 à 11:45

(AOF) - Puma s'adjuge 2,92% à 57,88 euros à la Bourse de Francfort. Le fabricant d'articles de sport a dégagé un bénéfice net de 55 millions d'euros au titre du deuxième trimestre, en repli de 34,7% après 84,3 millions d'euros l'année précédente. L'Ebit a reculé de 21,2% à 115,3 millions d'euros, principalement en raison d'une marge bénéficiaire brute défavorable. Ce qui s'est traduit par une marge EBIT de 5,4 % contre 7,3 % un an auparavant. Son chiffre d'affaires ressort en amélioration de 11% sur la période, à 2,12 milliards d'euros.

Puma a confirmé ses prévisions pour l'ensemble de l'année : une croissance du chiffre d'affaires de 7-9%, et un bénéfice d'exploitation compris entre 590 et 670 millions d'euros.

"Grâce à nos résultats du deuxième trimestre, nous sommes parfaitement en ligne avec nos prévisions pour l'ensemble de l'année de transition 2023. PUMA a poursuivi sa croissance à deux chiffres, démontrant ainsi la forte dynamique de la marque, malgré un environnement volatile", a déclaré la direction de la marque.

Avant de conclure : "Nos priorités stratégiques, la montée en puissance de la marque, la conquête des États-Unis et de la Chine, sont essentielles à la trajectoire de croissance future de Puma".

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Les inquiétudes subsistent

D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.

Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.