La valeur du jour en Europe - Henkel en recul après des perspectives décevantes

information fournie par AOF 04/03/2024 à 11:45

(AOF) - A la Bourse de Francfort, Henkel fléchit de 4,20% à 67,44 euros après avoir signé une performance annuelle globalement en ligne avec les attentes, selon UBS, qui reste à neutre sur le dossier. L'industriel allemand des biens de consommation (Le Chat, X-TRA ou Loctite) a vu son bénéfice net attribuable augmenter à 1,32 milliard d'euros en 2023, contre 1,26 milliard d'euros l'année précédente, ce qui lui a permis de maintenir un dividende stable, à 1,85 euro par action. La marge d'Ebit a augmenté de 150 points de base à 11,9%.

Le chiffre d'affaires est ressorti en croissance organique de 4,2% à 21,5 milliards d'euros. Sur une base publiée, le chiffre d'affaires a toutefois reculé de 3,9 %.

Les deux unités commerciales, Technologies des adhésifs et Marques de produits de consommation ont enregistré respectivement des ventes de 10,79 milliards d'euros et 10,57 milliards d'euros, reflétant une croissance organique des ventes de 3,2 % et 6,1 %, respectivement.

Le flux de trésorerie disponible a atteint un nouveau record de 2,60 milliards d'euros, en nette augmentation comparé aux 653 millions d'euros de 2022.

Une croissance organique entre 2% et 4% pour 2024

Par conséquent, la position financière nette s'est considérablement améliorée pour atteindre 12 millions d'euros contre -1,2 milliard d'euros au 31 décembre 2022.

S'agissant de l'exercice 2024, le groupe anticipe une croissance organique des ventes plus faible relativement à 2023, entre 2% et 4%, en raison notamment de l'impact négatif potentiel de la cession de ses activités en Russie. Le bénéfice par action préférentielle est anticipé en croissance de 5% à 20% à taux de change constants. La marge d'Ebit est anticipée en amélioration entre 12% et 13,5%.

"Nous sommes sur la bonne voie et poursuivons la bonne stratégie. Nous pouvons envisager 2024 et les années suivantes avec une grande confiance", a déclaré Carsten Knobel, président du conseil d'administration.

AOF - EN SAVOIR PLUS

En savoir plus sur le secteur Biens de consommation

En France, l'aide financière visant à inciter les consommateurs à réparer plutôt qu'à jeter les objets porte désormais aussi sur les vêtements et chaussures.

Le principe reste le même pour les vêtements et chaussures que pour la sélection de produits électroniques : le consommateur doit se rendre chez un réparateur agréé pour bénéficier d'une aide qui ne peut dépasser 60% du coût de la réparation. L'organisme agréé, " Refashion ", vise à augmenter de 35% le nombre de réparations d'ici à 2028. Le Fonds réparation, alimenté par les " éco-contributions " des marques, finance l'opération. Néanmoins la question est de savoir si ce bonus devra affronter les mêmes difficultés que celui pour l'électroménager, qui n'a pas rencontré le succès escompté, notamment du fait de procédures de labellisation complexes.