La valeur du jour en Europe - GSK plus optimiste sur ses prévisions 2023

information fournie par AOF 01/11/2023 à 11:38

(AOF) - En hausse ce matin, le groupe pharmaceutique GSK perd désormais 0,57% à 1449 pence en dépit du relèvement de ses objectifs annuels. Il peut se permettre d'être plus optimiste grâce à sa bonne performance opérationnelle depuis le début de l'année. Le bénéfice par action ajusté est anticipé en progression de 17% à 20% et le résultat opérationnel ajusté est attendu en hausse de 13% à 15%. GSK anticipait auparavant une hausse de 14% à 17% pour le bénéfice par action ajusté et de 11% à 13% pour le résultat opérationnel ajusté.

Les revenus sont anticipés en hausse de 12% à 13% contre une précédente fourchette de 8% à 10%. Ses objectifs s'entendant hors impact des changes.

Au troisième trimestre, le bénéfice par action a augmenté de 17% à 50,4 pence tandis que le résultat opérationnel a progressé de 15% à 2,772 milliard de livres. Les anticipations des analystes ont été dépassées respectivement de 9,6% et 8,4%. Les revenus ont progressé de 10% à 8,147 milliards de livres. Ils sont supérieurs de 4,9% au consensus. Ces données sont hors impact des changes.

"Les revenus meilleurs que prévu s'expliquent principalement par Arexvy ( vaccin indiqué pour prévenir une maladie des voies respiratoires inférieures), qui a bénéficié d'une forte demande et de la constitution de stocks. Les ventes d'Arexvy, qui se sont élevées à 709 millions de livres sterling, ont dépassé de 98 % les ventes prévues de 358 millions de livres sterling", souligne UBS.

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Les biotechs mises à rude épreuve

Ces sociétés pâtissent d'un cycle économique beaucoup moins favorable, qui se traduit notamment par une baisse du financement par le capital-risque des start-up. Ces entreprises sont donc obligées de mener des plans de licenciement. A cela s'ajoute un cadre réglementaire bien plus contraint. D'abord, aux Etats-Unis, les mesures liées à l'Inflation Reduction Act (IRA) pourraient avoir un fort impact sur les marges des intervenants. En effet, à partir de 2026, le programme fédéral Medicare va pouvoir renégocier le prix des médicaments commercialisés depuis neuf ans (chimiques) ou 13 ans (biologiques), avec des rabais qui pourraient aller de 35 à 60 % pour les biotechs. De même, en Europe, avec la nouvelle réglementation du médicament présentée à Bruxelles en avril, la durée de protection d'un brevet va être réduite si le traitement innovant n'est pas commercialisé dans tous les pays-membres sous deux ans.