La valeur du jour à Wall Street - SLB : croissance robuste de ses profits grâce au Moyen-Orient

information fournie par AOF 19/01/2024 à 17:30

(AOF) - La société de services pétroliers SLB (ex-Schlumberger) gagne 1,76% à 49,42 dollars à New-York à la faveur d'excellents résultats annuels 2023. Sur cette période, son bénéfice net a augmenté de 22% pour atteindre 4,20 milliards de dollars. L'Ebitda ajusté a progressé de 25% à 8,11 milliards de dollars. Le groupe a dégagé un chiffre d'affaires de 33,14 milliards de dollars, en hausse de 18% par rapport à 2022. Ses revenus ont été soutenus par la vigueur de ses activités au Moyen-Orient. Elles affichent une progression de 22% à plus de 11 milliards de dollars.

SLB affirme avoir "atteint le chiffre d'affaires le plus élevé de son histoire au Moyen-Orient, grâce à une croissance impressionnante en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis, en Égypte et dans les GeoUnits de la Méditerranée orientale".

Son bénéfice par action ajusté a bondi de 37% à 2,98 dollars en 2023. L'entreprise basée à Houston au Texas a dégagé sur cette année un flux de trésorerie disponible de 4 milliards de dollars.

Suite à ces bonnes performances annuelles, le conseil d'administration de SLB a approuvé une augmentation de 10% du dividende trimestriel en espèces, qui passe à 0,275 dollar par action. SLB prévoit aussi d'augmenter les rachats d'actions en 2024.

Coté perspectives, SLB anticipe une nouvelle année de forte croissance en 2024, tirée notamment par les marchés internationaux et une croissance continue de sa division "Systèmes de production".

En outre, ses investissements en capital pour l'année 2024 devraient s'élever à près de 2,6 milliards de dollars, soit le même niveau que pour l'année 2023.

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Le biogaz pour verdir les activités

Obtenu grâce à la décomposition des déchets, il entre dans la catégorie des énergies vertes. Il s'inscrit dans la stratégie de nombreux pays, notamment en Europe, de réduire leur dépendance aux importations d'hydrocarbures. Les groupes pétroliers ont de fortes ambitions dans le domaine, comme le révèlent deux opérations récentes. Le britannique BP a repris l'américain Archaea Energy pour 4,1 milliards de dollars. Puis, l'anglo-néerlandais, Shell, a annoncé l'acquisition du danois Nature Energy pour 2 milliards de dollars. Ces opérations affichent des niveaux de valorisation élevés, soulignant le fort potentiel du secteur. TotalEnergies avait déjà pris, en 2018, une participation dans l'américain Clean Energy Fuels Corp, dont il détient aujourd'hui 19%. Il s'est récemment allié avec Veolia pour valoriser le biométhane issu des installations de traitement des déchets.