La valeur du jour à Wall Street - 3M sanctionné en Bourse après ses perspectives 2024

information fournie par AOF 23/01/2024 à 17:07

(AOF) - A la bourse new-yorkaise, 3M dégringole de 10,46% à 96,70 dollars et prend la dernière place du Dow Jones. Le groupe industriel, fabricant notamment les Post-It et les rubans adhésif Scotch, a publié des comptes du quatrième trimestre de 2023 au-dessus des attentes sur fond de perspectives 2024 décevantes. 3M a enregistré un bénéfice net, part du groupe, de 945 millions de dollars contre 541 millions de dollars, un an auparavant. Hors éléments exceptionnels, il est ressorti à 2,42 dollars là où le marché anticipait 2,31 dollars.

Les ventes ajustées ont reculé de 0,3% à 7,69 milliards de dollars contre un consensus de 7,70 milliards.

La hausse des taux d'intérêt et de l'inflation a freiné la demande pour les achats importants non essentiels. Ce qui a eu notamment pour effet de nuire à l'activité électronique de 3M, qui fabrique aussi des écrans pour les smartphones et les tablettes.

En septembre, 3M avait mis en garde contre "un environnement de croissance lente" en 2024, s'attendant à des faiblesses dans ses segments de l'électronique et de la consommation au cours des troisième et quatrième trimestres.

Pour le conglomérat industriel basé dans le Minnesota, l'heure est à la déception du côté de ses perspectives. 3M anticipe un bénéfice ajusté par action allant de 9,35 à 9,75 dollars, alors que le consensus se situait à 9,81 dollars.

AOF - EN SAVOIR PLUS

En savoir plus sur le secteur Biens de consommation

En France, l'aide financière visant à inciter les consommateurs à réparer plutôt qu'à jeter les objets porte désormais aussi sur les vêtements et chaussures.

Le principe reste le même pour les vêtements et chaussures que pour la sélection de produits électroniques : le consommateur doit se rendre chez un réparateur agréé pour bénéficier d'une aide qui ne peut dépasser 60% du coût de la réparation. L'organisme agréé, " Refashion ", vise à augmenter de 35% le nombre de réparations d'ici à 2028. Le Fonds réparation, alimenté par les " éco-contributions " des marques, finance l'opération. Néanmoins la question est de savoir si ce bonus devra affronter les mêmes difficultés que celui pour l'électroménager, qui n'a pas rencontré le succès escompté, notamment du fait de procédures de labellisation complexes.

En savoir plus sur le secteur Pharmacie

L'oncologie, priorité des géants pharmaceutiques

La déconvenue boursière de Sanofi enregistrée fin octobre 2023 souligne le nouveau cap pour le groupe, qui a dorénavant fixé l'oncologie comme priorité numéro 1. Les efforts sur ce segment, où les thérapies avancent le plus vite, impliquent notamment des investissements en R&D qui pèsent sur la rentabilité. Sanofi a donc annoncé une baisse de son bénéfice par action en 2024 et l'abandon de son objectif d'une marge opérationnelle de 32 % en 2025. Merck vient, lui, de dévoiler une nouvelle alliance. Il va verser jusqu'à 22 milliards de dollars au groupe japonais Daiichi Sankyo dans le cadre d'un partenariat sur des traitements expérimentaux contre le cancer. Si certains experts estiment que les États-Unis représentent près de la moitié des dépenses mondiales d'oncologie (médicaments et traitements), soient 196 milliards de dollars en 2022, les dépenses chinoises dans ce domaine ont plus que doublé en cinq ans, passant de 5 à 11,8 milliards de dollars.

En savoir plus sur le secteur Biens d'équipement

Plan d'investissement dans le ferroviaire

L'industrie ferroviaire française se situe à la seconde place en Europe et à la troisième place sur le plan mondial. Cette industrie affiche une balance commerciale excédentaire, qui génère plus de 100.000 emplois en France. L'annonce du plan d'avenir pour les transports ferroviaires français prévoit notamment la régénération et la modernisation du réseau, dont l'âge moyen est de 30 ans sur notre territoire. Cet âge est bien supérieur à celui de pays comme l'Allemagne (17 ans) et la Suisse, (15 ans). Un investissement annuel passant de 2,8 milliards d'euros, à près de 4 milliards d'euros doit permettre de maintenir en bon état tout le réseau.