La banque française CCF va supprimer plus de 1 000 emplois, selon certaines sources
information fournie par Reuters 03/10/2024 à 12:49

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

(Ajoute des commentaires supplémentaires du porte-parole du CCF aux paragraphes 7-8; contexte aux paragraphes 10-11) par Bertrand De Meyer

La banque de détail française Crédit Commercial de France (CCF), soutenue par la société d'investissement Cerberus Capital Management, envisage de supprimer plus de 1.000 emplois, soit environ un tiers de ses effectifs, ont déclaré jeudi à Reuters trois sources syndicales.

La direction du CCF a présenté mercredi, lors d'un comité d'entreprise, une première version du plan qui conduirait à la fermeture de 90 à 110 agences et à la suppression de 1.000 à 1.200 emplois, a déclaré l'une des sources présentes à la réunion.

Cela représenterait la fermeture de près de la moitié des agences du CCF et le départ d'un tiers des employés, a précisé une autre des sources.

Au début de l'année, le CCF comptait un total de 244 agences et employait environ 3 500 personnes.

Le CCF est une filiale de My Money Group, détenu par Cerberus, qui a finalisé l'acquisition de la banque de détail française auprès de HSBC au début de l'année 2024.

"Le CCF est une banque extrêmement solide, que nous avons stabilisée depuis sa renaissance en janvier 2024, et qui a maintenant besoin d'être relancée pour retrouver le chemin d'une croissance durable", a déclaré un porte-parole du CCF.

Le CCF est en train d'examiner un plan visant à donner aux directeurs d'agence une plus grande marge de manœuvre dans la gestion de leurs agences, a déclaré le porte-parole, ce qui pourrait avoir des conséquences sur les effectifs et sur le nombre d'agences.

Le porte-parole a refusé de confirmer les chiffres fournis par les sources syndicales.

Cerberus n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire.

HSBC a accepté de vendre sa banque de détail française à My Money Group en 2021. À l'époque, la banque britannique avait déclaré que l'opération entraînerait une perte d'environ 2,3 milliards de dollars.

Cette cession s'inscrit dans le cadre d'un retrait des marchés européens et nord-américains à faible croissance, où HSBC a dû faire face à des acteurs nationaux plus importants.