Grèce : les leçons du professeur DSK

information fournie par Le Point 27/01/2015 à 13:40

C'était le 18 septembre 2011. Dominique Strauss-Kahn s'exprime pour la première fois à la télévision française après l'affaire du Sofitel de New York, le 14 mai. Il livre sa version de l'histoire devant Claire Chazal dans le journal de 20 heures de TF1. Mais l'ancien directeur général du FMI ne peut s'empêcher de glisser quelques mots sur la crise européenne et le cas grec. Et, malgré ses ennuis judiciaires, le professeur Strauss-Kahn met les pieds dans le plat. Des propos qui prennent tout leur relief près de trois ans et demi plus tard.

"La dette grecque, on voit bien qu'elle est massive et qu'il faut la réduire à tout prix, sauf au prix de la stagnation, voire la récession. Le chemin de crête est difficile. Comment réduire la dette et ne pas entraîner l'économie dans la stagnation ? Ce chemin de crête, il faut bien le dire, les Européens ont du mal à le suivre. Pourquoi ? Parce qu'ils ne veulent pas prendre la mesure du problème", analyse celui qui avait pourtant coprésidé, en tant que directeur général du FMI, la mise en place du premier plan d'aide de 110 milliards d'euros de prêts en échange d'une baisse drastique des dépenses et des réformes, un an et demi plus tôt.

"Tout le monde doit prendre sa perte"

Son analyse de l'époque n'a toutefois pas pris une ride. "(La Grèce) s'est appauvrie. On peut dire les Grecs paieront tout seuls, mais ils ne peuvent pas ! Ou on peut dire, parce que nous sommes dans une union, nous...

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