EssilorLuxottica rebondit : Meta pourrait entrer au capital
information fournie par AOF 18/07/2024 à 17:06

(AOF) - EssilorLuxottica fait les gros titres de l'actualité boursière depuis hier. Au lendemain de l'annonce inattendue du rachat de la marque de streetwear Supreme pour un montant de 1,5 milliard de dollars, la presse évoque une prise de participation de Meta, la maison-mère de Facebook. Cette rumeur de presse a donné un coup de fouet au titre du spécialiste franco-italien de l'optique, qui gagne 2,40% à 194,40 euros et affiche la troisième plus forte hausse du CAC 40.

Meta envisagerait un investissement de plusieurs milliards d'euros dans EssilorLuxottica, alors que le groupe de médias sociaux intensifie ses efforts pour développer des lunettes intelligentes, affirme le Financial Times citant des sources proches du dossier.

Le Wall Street Journal est plus précis : il indique que la maison-mère de Facebook discuterait d'une prise de participation d'environ 5%, sachant qu'EssilorLuxottica pèse actuellement 90 milliards d'euros en Bourse. Meta approche pour sa part des 1200 milliards de dollars de capitalisation.

Selon le quotidien britannique des affaires, il n'y a aucune garantie qu'un investissement soit réalisé, ont déclaré les personnes proches des discussions.

Les deux groupes se connaissent : Meta et EssilorLuxottica ont présenté en septembre leur nouvelle génération de lunettes connectées, la collection Ray-Ban Meta. La firme fondée par Mark Zuckerberg souhaiterait approfondir sa collaboration avec le groupe européen.

L'attrait de la marque Ray-Ban de Luxottica est important pour le succès d'un appareil technologique que les utilisateurs sont censés porter sur leur visage, ont précisé les sources du Wall Street Journal. En outre, le fait que Luxottica possède LensCrafters, le détaillant de lunettes de prescription, joue un rôle clé dans la vente des Ray-Ban Meta aux utilisateurs qui ont besoin de verres correcteurs.

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En France, l'aide financière visant à inciter les consommateurs à réparer plutôt qu'à jeter les objets porte désormais aussi sur les vêtements et chaussures.

Le principe reste le même pour les vêtements et chaussures que pour la sélection de produits électroniques : le consommateur doit se rendre chez un réparateur agréé pour bénéficier d'une aide qui ne peut dépasser 60% du coût de la réparation. L'organisme agréé, " Refashion ", vise à augmenter de 35% le nombre de réparations d'ici à 2028. Le Fonds réparation, alimenté par les " éco-contributions " des marques, finance l'opération. Néanmoins la question est de savoir si ce bonus devra affronter les mêmes difficultés que celui pour l'électroménager, qui n'a pas rencontré le succès escompté, notamment du fait de procédures de labellisation complexes.