EDF: Stabilité au 1er semestre, trois ans de retard au moins pour Flamanville

information fournie par Reuters 26/07/2019 à 08:20

EDF: STABILITÉ AU 1ER SEMESTRE

PARIS (Reuters) - EDF a annoncé vendredi des performances opérationnelles globalement stables au premier semestre 2019, marqué notamment par des conditions de prix de marché favorables en France, et a confirmé l'ensemble de ses objectifs pour la période 2019-2020.

L'électricien public français, dont l'Etat détient 83,5% du capital, a également fait savoir dans un communiqué qu'il n'envisageait pas de pouvoir mettre en service le réacteur nucléaire EPR de Flamanville avant fin 2022, soit avec trois ans de retard au moins.

Le groupe vise toujours pour l'exercice en cours un bénéfice avant impôts, charges financières, dépréciations et amortissements (Ebitda) compris entre 16,0 et 16,7 milliards d'euros.

EDF a également redit son intention d'atteindre une réduction de charges opérationnelles de 1,1 milliard d'euros en 2019 par rapport à 2015 et de dégager cette année un cash flow positif - toujours prévu supérieur à 600 millions - hors projet d'EPR britannique d'Hinkley Point et coûts liés au compteur communicant Linky.

Le groupe a dégagé à fin juin un résultat net part du groupe de 2,5 milliards d'euros (+44,7%), un résultat net courant de 1,4 milliard (-19,4%), un Ebitda de 8,3 milliards (+3,5% en variation brute, +0,1% en organique) et un chiffre d'affaires de 36,5 milliards (+4,3%).

En France, le groupe confirme son objectif de production nucléaire de 395 térawatts-heure (TWh) en 2019 (203,7 TWh à fin juin), en très légère hausse par rapport aux 393 TWh enregistrés en 2018.

Pour 2019-2020, EDF confirme que ses investissements nets totaux devraient atteindre environ 15 milliards d'euros par an, sous réserve des évolutions du planning et du coût de Flamanville, et maintient son objectif de céder pour 2 à 3 milliards d'actifs.

(Benjamin Mallet, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)