Domino's Pizza : forte progression de ses comptes trimestriels
information fournie par AOF 29/04/2024 à 14:36

(AOF) - Au premier trimestre 2024, les revenus de Domino's Pizza ressortent à 4,36 milliards de dollars, soit une progression de 7,3% par rapport au premier trimestre 2023, principalement en raison de l'augmentation des revenus de la chaîne d'approvisionnement et des redevances et droits de franchise aux États-Unis. Sur cette période, son résultat d'exploitation ressort à 210 millions de dollars, soit une hausse de 18,6% par rapport au premier trimestre 2023. Sur les trois premiers mois de 2024, le bénéfice net s'élève à 125,8 millions de dollars, soit une hausse de 20,1%.

Le BPA dilué s'est élevé à 3,58 dollars au premier trimestre 2024, contre 2,93 dollars au premier trimestre 2023, soit une augmentation de 22,2%.

La société prévoit toujours d'atteindre ses objectifs à long terme comme annoncés précédemment pour la période 2024-2028. Elle vise une croissance annuelle de plus de 7% des ventes au détail dans le monde et une croissance annuelle du résultat d'exploitation de plus de 8%.

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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.