Casino : l'hiver est encore là information fournie par Le Revenu 15/05/2019 à 08:14
Le groupe de grande distribution subit la défiance de plusieurs analystes financiers qui s'inquiètent de sa capacité à générer suffisamment de trésorerie. D'un autre coté, le titre est faiblement valorisé. Alors, que faire de Casino en Bourse ?
L'action du distributeur stéphanois est en pleine tourmente.
Après un rebond prometteur sur les deux premiers mois de l’année (+30%), les investisseurs semblaient regagner confiance. Mais la défiance a repris le dessus, et le titre abandonne désormais 12% depuis le début de l'année.
Plusieurs analystes sont passés à la vente sur Casino , dont ceux de Morgan Stanley en avril, et plus récemment, de Kepler Cheuvreux.
«Court-termiste»Le 13 mai, le courtier a réduit son objectif de cours à 30,70 euros, contre 39,40 précédemment. «Casino n’est pas géré dans l’intérêt de l’entreprise, ni dans celui de ses actionnaires minoritaires» déplore-t-il.
Jugé «court-termiste» par plusieurs analystes, le plan de restructuration entamé par Jean-Charles Naouri ne séduit pas.
Casino se sépare de magasins déficitaires pour s'orienter vers des formats de proximité, plus rentables.
Au total, la société vise 1 milliard d'euros de nouvelles cessions d'actifs en 2019. Elle poursuit d'ailleurs son désengagement de Mercialys, dont elle ne détient plus que 8,7% du capital.
Craintes sur la trésorerieMais le Stéphanois perd des parts de marché et ne génère pas suffisamment de liquidité. Le distributeur vise un flux de trésorerie disponible (free cash-flow) de 500 millions d’euros par an entre 2019 et 2021.
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