CAC40: reste proche des 7800Pts après l'emploi US information fournie par Cercle Finance 06/06/2025 à 15:29
(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris repasse dans le vert vendredi après midi après la publication des chiffres de l'emploi aux Etats-Unis. L'indice CAC40 progresse désormais de 0,2% vers 7805 points.
Le marché parisien avait conclu la séance de jeudi sur un repli de 0,2% à 7790 points, les investisseurs ayant visiblement été déstabilisés par la prudence du discours de la BCE.
Si l'institution a baissé ses taux pour la huitième fois consécutive en moins d'un an, elle a également laissé entrevoir une 'pause' dans son cycle d'assouplissement monétaire durant l'été.
Malgré cette déception, le CAC affiche pour l'instant une hausse symbolique de 0,5% sur l'ensemble de la semaine.
Du coté des statistiques, l'économie américaine a créé 139.000 emplois non-agricoles en mai, selon les statistiques publiées vendredi par le Département du Travail, pour un taux de chômage qui est resté stable à 4,2%.
A titre de comparaison, les économistes s'attendaient à 130.000 créations d'emplois et à un taux de chômage de 4,2%.
Ces chiffres sont d'autant plus suivis qu'ils risquent d'avoir un impact décisif sur les prochaines décisions de la Réserve fédérale.
Les intervenants situent actuellement à seulement 32% la probabilité d'une baisse des taux fin juillet, mais à près de 55% en septembre, selon le baromètre FedWatch de l'opérateur boursier CME Group.
En France, après deux mois de hausse, la production se replie dans l'industrie manufacturière en avril 2025 (‑0,6 % après +0,5 % en mars 2025) et plus nettement dans l'ensemble de l'industrie selon l'Insee (‑1,4 % après +0,1 %).
Le solde commercial de la France diminue légèrement en avril 2025 (- 0,1 milliard d'euros) pour s'établir à - 7,4 milliards d'euros selon les données CVS-CJO de l'administration des douanes, après avoir enregistré un recul plus important le mois précédent (- 0,5 milliard d'euros).
Wall Street devrait ouvrir en hausse vendredi. Les principaux indices new-yorkais ont fini dans le rouge hier soir, visiblement décontenancés par l'échange d'insultes et de menaces auquel se sont livrés Donald Trump et Elon Musk par médias sociaux interposés.
'La brusque détérioration de leur amitié, désormais marquée par une vive animosité, surprend autant par sa brutalité que par son impact sur les marchés', souligne un trader.
Pénalisé par la chute du titre Tesla (-15%), le Nasdaq s'est logiquement replié de 0,8% tandis que le Dow Jones accusait des pertes plus limitées de 0,3% au coup de cloche final.
Si une certaine prudence semble de mise, les Bourses européennes ne devraient pas refluer par rapport à leurs récent plus hauts, même si les investisseurs s'attendent à un soutien moins évident de la BCE.
'En dépit des craintes à propos de la guerre commerciale, l'économie de la zone euro est plutôt stable, les tensions sur l'obligataire sont limitées, et les résultats des entreprises sont jusqu'à présent satisfaisants', souligne Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.
'Ce n'est pas le meilleur des mondes. Toutefois, nous n'en sommes pas loin', insiste l'analyste.
Sur le marché des changes, l'euro reste porté par les déclarations de Christine Lagarde, qui a laissé entendre hier que le cycle de baisse des taux pourrait toucher à sa fin, voire être désormais passé.
'Une pause est très probable cet été, le temps pour la BCE d'évaluer les risques liés au commerce et la résilience de la demande intérieure', estime David Zahn, le responsable de la gestion obligataire européenne chez Franklin Templeton.
'A plus long terme, le rééquilibrage budgétaire et les vents contraires extérieurs orienteront les perspectives vers une position plus neutre', ajoute-t-il.
La monnaie unique parvient ainsi à se maintenir dans la zone de 1,14 face au dollar.
Le marché parisien avait conclu la séance de jeudi sur un repli de 0,2% à 7790 points, les investisseurs ayant visiblement été déstabilisés par la prudence du discours de la BCE.
Si l'institution a baissé ses taux pour la huitième fois consécutive en moins d'un an, elle a également laissé entrevoir une 'pause' dans son cycle d'assouplissement monétaire durant l'été.
Malgré cette déception, le CAC affiche pour l'instant une hausse symbolique de 0,5% sur l'ensemble de la semaine.
Du coté des statistiques, l'économie américaine a créé 139.000 emplois non-agricoles en mai, selon les statistiques publiées vendredi par le Département du Travail, pour un taux de chômage qui est resté stable à 4,2%.
A titre de comparaison, les économistes s'attendaient à 130.000 créations d'emplois et à un taux de chômage de 4,2%.
Ces chiffres sont d'autant plus suivis qu'ils risquent d'avoir un impact décisif sur les prochaines décisions de la Réserve fédérale.
Les intervenants situent actuellement à seulement 32% la probabilité d'une baisse des taux fin juillet, mais à près de 55% en septembre, selon le baromètre FedWatch de l'opérateur boursier CME Group.
En France, après deux mois de hausse, la production se replie dans l'industrie manufacturière en avril 2025 (‑0,6 % après +0,5 % en mars 2025) et plus nettement dans l'ensemble de l'industrie selon l'Insee (‑1,4 % après +0,1 %).
Le solde commercial de la France diminue légèrement en avril 2025 (- 0,1 milliard d'euros) pour s'établir à - 7,4 milliards d'euros selon les données CVS-CJO de l'administration des douanes, après avoir enregistré un recul plus important le mois précédent (- 0,5 milliard d'euros).
Wall Street devrait ouvrir en hausse vendredi. Les principaux indices new-yorkais ont fini dans le rouge hier soir, visiblement décontenancés par l'échange d'insultes et de menaces auquel se sont livrés Donald Trump et Elon Musk par médias sociaux interposés.
'La brusque détérioration de leur amitié, désormais marquée par une vive animosité, surprend autant par sa brutalité que par son impact sur les marchés', souligne un trader.
Pénalisé par la chute du titre Tesla (-15%), le Nasdaq s'est logiquement replié de 0,8% tandis que le Dow Jones accusait des pertes plus limitées de 0,3% au coup de cloche final.
Si une certaine prudence semble de mise, les Bourses européennes ne devraient pas refluer par rapport à leurs récent plus hauts, même si les investisseurs s'attendent à un soutien moins évident de la BCE.
'En dépit des craintes à propos de la guerre commerciale, l'économie de la zone euro est plutôt stable, les tensions sur l'obligataire sont limitées, et les résultats des entreprises sont jusqu'à présent satisfaisants', souligne Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.
'Ce n'est pas le meilleur des mondes. Toutefois, nous n'en sommes pas loin', insiste l'analyste.
Sur le marché des changes, l'euro reste porté par les déclarations de Christine Lagarde, qui a laissé entendre hier que le cycle de baisse des taux pourrait toucher à sa fin, voire être désormais passé.
'Une pause est très probable cet été, le temps pour la BCE d'évaluer les risques liés au commerce et la résilience de la demande intérieure', estime David Zahn, le responsable de la gestion obligataire européenne chez Franklin Templeton.
'A plus long terme, le rééquilibrage budgétaire et les vents contraires extérieurs orienteront les perspectives vers une position plus neutre', ajoute-t-il.
La monnaie unique parvient ainsi à se maintenir dans la zone de 1,14 face au dollar.