CAC40 : repasse les 7800, W-Street dopé par détente des taux information fournie par Cercle Finance 04/06/2025 à 16:18
(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris renoue avec la hausse ce mercredi après la publication de plusieurs indicateurs économiques, notamment les PMI de part et d'autre de l'Atlantique.
L'indice CAC 40 progresse de 0,6% vers 7810 points, imité par l'Euro-Stoxx50 qui progresse d'autant, le DAX40 renouant avec ses sommets vers 24.200Pts.
A wall Street, le vert est de nouveau au rendez-vous, les écarts s'étageant entre +0,2 et +0,3%
Ces scores ne sont pas éloignés de ceux observés en préouverture, avant la publication de la croissance du secteur américain des 'services' : elle s'est accélérée en mai, à la faveur de la trêve commerciale conclue entre les Etats-Unis et la Chine.
L'indice S&P Global 'définitif' des directeurs d'achats (PMI) publié ce mercredi est ressorti à 53,7, contre 50,8 en avril (une estimation préliminaire 'flash' l'avait donnée à 52,3).
A noter que les pressions inflationnistes se renforcent avec la perspective de l'instauration des nouveaux droits de douane, selon l'enquête.
Mais l'ISM des 'services' brosse un tout autre portait de l'économie US : l'activité économique du secteur des services s'est contractée en mai, pour la première fois depuis juin 2024, selon les responsables des achats et de l'approvisionnement interrogés dans le dernier rapport Services ISM® Report On Business.
A 49,9 en mai, l'indice témoigne d'une légère contraction de l'activité (soit sous les seuil des 50), ce qui n'est arrivé que quatre fois en 60 mois depuis le début de la reprise post-récession liée à la pandémie de coronavirus en juin 2020. En avril, l'indice était ressorti à 51,6.
De son côté, le sous-indice de l'activité commerciale est à 50, contre 53,7 en avril, soit une baisse de 3,7 points - c'est la première fois que cet indice sort de sa zone d'expansion depuis mai 2020.
Enfin, l'indice des prix a atteint 68,7 en mai, en hausse de 3,6 points par rapport à avril (65,1).
Plus inquiétant encore pour la croissance, le secteur privé aux Etats-Unis a créé seulement 37.000 emplois en mai, soit bien mois que ce que prévoyaient les économistes, selon l'enquête mensuelle publiée mercredi par ADP.
Les analystes anticipaient en moyenne 115.000 créations d'emplois le mois dernier, après les 60.000 postes d'avril, un chiffre finalement révisé à la baisse contre 62.000 en première lecture.
'Après un solide début d'année, les embauches des entreprises perdent de leur allant', a souligné Nela Richardson, l'économiste en chef d'ADP.
Le spécialiste de l'externalisation de la gestion des ressources humaines précise que les secteurs des loisirs et de l'hôtellerie-restauration (+38.000) et de la finance (+20.000) ont créé le plus d'emplois, tandis que ceux des services professionnels (-17.000) et de l'éducation et de la santé (-13.000) en ont le plus détruit.
Ces faibles scores en termes d'emploi provoquent une nette détente des T-Bonds de -8Pts vers 4,3810%, le '30 ans' efface également -8Pts vers 4,9150%.
En Europe, l'obligataire stagne avec des Bunds à inchangés à 2,523% et des OAT à 3,19%.
En Europe cette fois, les indices PMI définitifs mesurant l'activité dans le secteur des services en Europe ont été publiés à la veille des décisions monétaires de la Banque centrale européenne (BCE).
La croissance de l'activité dans le secteur privé a ralenti en mai pour afficher un rythme proche de la stagnation, montrent les résultats définitifs des enquêtes PMI de HCOB publiés mercredi. L'indice désaisonnalisé PMI composite HCOB mesurant l'activité globale dans le privé s'est ainsi replié de 50,4 en avril à 50,2.
En France, l'indice PMI produit par HCOB s'est redressé de 47,3 en avril à 48,9 le mois dernier, atteignant ainsi son plus haut niveau depuis décembre dernier et signalant la plus faible contraction de l'activité depuis le début de l'année.
Après les chiffres de l'inflation inférieurs aux attentes dévoilés hier, ce tableau mitigé devrait conforter la perspective d'une nouvelle baisse de taux de 25 points demain, la huitième en l'espace d'un an, voire ouvrir la voie à de nouveaux assouplissements dans les mois à venir.
'Il est probable que cette baisse ne soit pas la dernière du cycle, car les responsables monétaires devront sans doute soutenir davantage l'économie une fois les effets complets des changements de politique tarifaire américaine ressentis', explique Felix Feather, économiste chez Aberdeen.
'Un pétrole moins cher, un euro plus fort et un marché du travail plus souple contribueront à contenir l'inflation à court terme, même si l'UE riposte aux Etats-Unis avec ses propres mesures tarifaires', ajoute l'analyste.
'Nous anticipons donc une nouvelle baisse des taux d'ici septembre, qui ferait passer les taux en territoire clairement accommodant', conclut-il.
L'optimisme de Wall Street est alimenté par la rumeur de l'imminence d'un entretien téléphonique entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping sur les relations commerciales entre les deux pays.
Trump a précisé que 'la Chine est un adversaire redoutable et qu'il est difficile de négocier' : les marchés ont choisi de penser que les pourparlers vont aboutir parce que c'est dans l'intérêt des 2 camps.
La Bourse de Tokyo gagnait plus de 0,9% dans le sillage de New York, soutenue en outre par un affaiblissement du yen face au dollar qui favorise les valeurs exportatrices.
Avec le retour de l'appétit pour le risque, les marchés de taux se stabilisent après leur nette dégradation du début de semaine: le rendement des Treasuries à dix ans est peu changé à 4,46%.
Sur le marché des changes, le dollar remonte légèrement face à un panier de devises de référence, ce qui fait reculer l'euro aux abords de 1,1360, tandis que les cours du pétrole paraissent vouloir marquer une pause.
Porté hier par un regain de tensions sur le front géopolitique avec les frappes ukrainiennes contre l'aviation russe, le Brent consolide ce matin de plus de 0,3% à 65,4 dollars le baril.
Le brut léger américain (WTI) cède lui 0,4%, sous les 63,2 dollars, en amont de la parution, cet après-midi, des stocks hebdomadaires de carburant aux Etats-Unis.
L'indice CAC 40 progresse de 0,6% vers 7810 points, imité par l'Euro-Stoxx50 qui progresse d'autant, le DAX40 renouant avec ses sommets vers 24.200Pts.
A wall Street, le vert est de nouveau au rendez-vous, les écarts s'étageant entre +0,2 et +0,3%
Ces scores ne sont pas éloignés de ceux observés en préouverture, avant la publication de la croissance du secteur américain des 'services' : elle s'est accélérée en mai, à la faveur de la trêve commerciale conclue entre les Etats-Unis et la Chine.
L'indice S&P Global 'définitif' des directeurs d'achats (PMI) publié ce mercredi est ressorti à 53,7, contre 50,8 en avril (une estimation préliminaire 'flash' l'avait donnée à 52,3).
A noter que les pressions inflationnistes se renforcent avec la perspective de l'instauration des nouveaux droits de douane, selon l'enquête.
Mais l'ISM des 'services' brosse un tout autre portait de l'économie US : l'activité économique du secteur des services s'est contractée en mai, pour la première fois depuis juin 2024, selon les responsables des achats et de l'approvisionnement interrogés dans le dernier rapport Services ISM® Report On Business.
A 49,9 en mai, l'indice témoigne d'une légère contraction de l'activité (soit sous les seuil des 50), ce qui n'est arrivé que quatre fois en 60 mois depuis le début de la reprise post-récession liée à la pandémie de coronavirus en juin 2020. En avril, l'indice était ressorti à 51,6.
De son côté, le sous-indice de l'activité commerciale est à 50, contre 53,7 en avril, soit une baisse de 3,7 points - c'est la première fois que cet indice sort de sa zone d'expansion depuis mai 2020.
Enfin, l'indice des prix a atteint 68,7 en mai, en hausse de 3,6 points par rapport à avril (65,1).
Plus inquiétant encore pour la croissance, le secteur privé aux Etats-Unis a créé seulement 37.000 emplois en mai, soit bien mois que ce que prévoyaient les économistes, selon l'enquête mensuelle publiée mercredi par ADP.
Les analystes anticipaient en moyenne 115.000 créations d'emplois le mois dernier, après les 60.000 postes d'avril, un chiffre finalement révisé à la baisse contre 62.000 en première lecture.
'Après un solide début d'année, les embauches des entreprises perdent de leur allant', a souligné Nela Richardson, l'économiste en chef d'ADP.
Le spécialiste de l'externalisation de la gestion des ressources humaines précise que les secteurs des loisirs et de l'hôtellerie-restauration (+38.000) et de la finance (+20.000) ont créé le plus d'emplois, tandis que ceux des services professionnels (-17.000) et de l'éducation et de la santé (-13.000) en ont le plus détruit.
Ces faibles scores en termes d'emploi provoquent une nette détente des T-Bonds de -8Pts vers 4,3810%, le '30 ans' efface également -8Pts vers 4,9150%.
En Europe, l'obligataire stagne avec des Bunds à inchangés à 2,523% et des OAT à 3,19%.
En Europe cette fois, les indices PMI définitifs mesurant l'activité dans le secteur des services en Europe ont été publiés à la veille des décisions monétaires de la Banque centrale européenne (BCE).
La croissance de l'activité dans le secteur privé a ralenti en mai pour afficher un rythme proche de la stagnation, montrent les résultats définitifs des enquêtes PMI de HCOB publiés mercredi. L'indice désaisonnalisé PMI composite HCOB mesurant l'activité globale dans le privé s'est ainsi replié de 50,4 en avril à 50,2.
En France, l'indice PMI produit par HCOB s'est redressé de 47,3 en avril à 48,9 le mois dernier, atteignant ainsi son plus haut niveau depuis décembre dernier et signalant la plus faible contraction de l'activité depuis le début de l'année.
Après les chiffres de l'inflation inférieurs aux attentes dévoilés hier, ce tableau mitigé devrait conforter la perspective d'une nouvelle baisse de taux de 25 points demain, la huitième en l'espace d'un an, voire ouvrir la voie à de nouveaux assouplissements dans les mois à venir.
'Il est probable que cette baisse ne soit pas la dernière du cycle, car les responsables monétaires devront sans doute soutenir davantage l'économie une fois les effets complets des changements de politique tarifaire américaine ressentis', explique Felix Feather, économiste chez Aberdeen.
'Un pétrole moins cher, un euro plus fort et un marché du travail plus souple contribueront à contenir l'inflation à court terme, même si l'UE riposte aux Etats-Unis avec ses propres mesures tarifaires', ajoute l'analyste.
'Nous anticipons donc une nouvelle baisse des taux d'ici septembre, qui ferait passer les taux en territoire clairement accommodant', conclut-il.
L'optimisme de Wall Street est alimenté par la rumeur de l'imminence d'un entretien téléphonique entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping sur les relations commerciales entre les deux pays.
Trump a précisé que 'la Chine est un adversaire redoutable et qu'il est difficile de négocier' : les marchés ont choisi de penser que les pourparlers vont aboutir parce que c'est dans l'intérêt des 2 camps.
La Bourse de Tokyo gagnait plus de 0,9% dans le sillage de New York, soutenue en outre par un affaiblissement du yen face au dollar qui favorise les valeurs exportatrices.
Avec le retour de l'appétit pour le risque, les marchés de taux se stabilisent après leur nette dégradation du début de semaine: le rendement des Treasuries à dix ans est peu changé à 4,46%.
Sur le marché des changes, le dollar remonte légèrement face à un panier de devises de référence, ce qui fait reculer l'euro aux abords de 1,1360, tandis que les cours du pétrole paraissent vouloir marquer une pause.
Porté hier par un regain de tensions sur le front géopolitique avec les frappes ukrainiennes contre l'aviation russe, le Brent consolide ce matin de plus de 0,3% à 65,4 dollars le baril.
Le brut léger américain (WTI) cède lui 0,4%, sous les 63,2 dollars, en amont de la parution, cet après-midi, des stocks hebdomadaires de carburant aux Etats-Unis.