CAC40: remonte au contact des 7600 pts, Kering rebondit information fournie par Cercle Finance 20/06/2025 à 10:54
(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris gagne 0,5% ce matin, évoluant au seuil des 7600 points, tirée par Kering (qui gagne 3,2% après avoir lâché près de 10% au cours des trois séances précédentes), Société Générale et Accor (+1,9%).
Le 'statu quo' décidé mercredi soir par le comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) n'a pas constitué de véritable surprise, mais le ton prudent adopté par la banque centrale américaine à l'issue de sa réunion aura indéniablement constitué une déception chez les investisseurs.
Si ses 'dot plots' continuent de faire apparaître la perspective de deux baisses de taux cette année, la Réserve fédérale - qui a revu à la baisse ses prévisions d'inflation aux Etats-Unis - ne semble pas pressée de franchir le pas fatidique en direction d'un assouplissement de ses taux.
Compte tenu des incertitudes entourant l'impact des nouveaux droits de douane imposés par l'administration Trump, les économistes de Goldman Sachs estiment que la Fed pourrait, finalement, ne procéder qu'à une seule réduction du loyer de l'argent en 2025.
Les remous géopolitiques continuent en outre de peser sur les marchés, les hésitations de Washington concernant l'éventualité d'une intervention dans le conflit israélo-iranien incitant à la prudence.
Donald Trump a entretenu ce climat de flou hier en déclarant qu'il se donnait 'deux semaines' afin de décider d'une possible implication des Etats-Unis.
S'ajoutent à cela les craintes ayant trait à l'impact de prix durablement élevés du pétrole sur les bénéfices des entreprises, confirmées hier par les menaces proférées par Téhéran concernant un éventuel blocage du détroit d'Ormuz, par lequel transite environ 20% du pétrole mondial.
' Les investisseurs craignent un embrasement régional et un blocage du détroit d'Ormuz. À ce sujet, soyons clairs, c'est une menace en l'air de l'Iran ', estime Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.
Le spécialiste rappelle que Téhéran a agité cette menace à une quinzaine de reprises depuis 2008 et qu'elle ne s'est jamais concrétisée jusqu'alors. De plus, ' des alternatives existent pour acheminer le pétrole, notamment l'oléoduc Est-Ouest de l'Arabie Saoudite, long de 1200 km, qui relie les champs pétroliers de la province orientale au port de Yanbu sur la mer Rouge ', indique-t-il.
Dans ce contexte, le prix du baril de Brent recule de 1,8% à Londres ce matin, autour des 77,3$.
Il n'est pas dit que la réouverture de Wall Street cet après-midi après la journée fériée de 'Juneteenth' hier fournisse davantage d'impulsion aux marchés.
La publication de l'indice de la Fed de Philadelphie puis de l'indicateur avancé du Conference Board pourraient néanmoins un peu animer les échanges.
Pour l'instant, les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une ouverture en baisse de 0,2% pour le Dow Jones et de 0,1% pour le Nasdaq.
Une chose est sûre, la volatilité semble bel et bien de retour sur les marchés après deux années de calme relatif et elle risque fort d'être la norme pour le reste de l'exercice 2025, préviennent les spécialistes.
'Diversifier largement un portefeuille à travers plusieurs classes d'actifs est indispensable en ces temps incertains', rappelaient ainsi en début de semaine les experts de DWS.
A ce titre, la séance d'aujourd'hui sera marquée par les 'quatre sorcières', soit l'expiration simultanée de milliards de dollars d'options et de contrats à terme sur actions et sur indices, un événement susceptible - là encore - d'accentuer la volatilité sur les marchés.
Dans l'actualité des sociétés françaises, Sanofi indique que la FDA américaine a approuvé son médicament-phare Dupixent (dupilumab) pour le traitement des adultes atteints de pemphigoïde bulleuse, maladie touchant environ 27.000 adultes aux États-Unis, principalement des personnes âgées.
Thales annonce avoir signé un contrat pour fournir à l'Albanie un radar Ground Master 400 alpha (GM400α) dans un délai de 14 mois, dans le cadre d'un programme de modernisation des capacités de surveillance aérienne du pays.
Engie indique avoir été choisi par Airbus pour contribuer à sa feuille de route de décarbonation, en déployant des solutions sur mesure sur les 22 sites du constructeur aéronautique.
Le 'statu quo' décidé mercredi soir par le comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) n'a pas constitué de véritable surprise, mais le ton prudent adopté par la banque centrale américaine à l'issue de sa réunion aura indéniablement constitué une déception chez les investisseurs.
Si ses 'dot plots' continuent de faire apparaître la perspective de deux baisses de taux cette année, la Réserve fédérale - qui a revu à la baisse ses prévisions d'inflation aux Etats-Unis - ne semble pas pressée de franchir le pas fatidique en direction d'un assouplissement de ses taux.
Compte tenu des incertitudes entourant l'impact des nouveaux droits de douane imposés par l'administration Trump, les économistes de Goldman Sachs estiment que la Fed pourrait, finalement, ne procéder qu'à une seule réduction du loyer de l'argent en 2025.
Les remous géopolitiques continuent en outre de peser sur les marchés, les hésitations de Washington concernant l'éventualité d'une intervention dans le conflit israélo-iranien incitant à la prudence.
Donald Trump a entretenu ce climat de flou hier en déclarant qu'il se donnait 'deux semaines' afin de décider d'une possible implication des Etats-Unis.
S'ajoutent à cela les craintes ayant trait à l'impact de prix durablement élevés du pétrole sur les bénéfices des entreprises, confirmées hier par les menaces proférées par Téhéran concernant un éventuel blocage du détroit d'Ormuz, par lequel transite environ 20% du pétrole mondial.
' Les investisseurs craignent un embrasement régional et un blocage du détroit d'Ormuz. À ce sujet, soyons clairs, c'est une menace en l'air de l'Iran ', estime Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.
Le spécialiste rappelle que Téhéran a agité cette menace à une quinzaine de reprises depuis 2008 et qu'elle ne s'est jamais concrétisée jusqu'alors. De plus, ' des alternatives existent pour acheminer le pétrole, notamment l'oléoduc Est-Ouest de l'Arabie Saoudite, long de 1200 km, qui relie les champs pétroliers de la province orientale au port de Yanbu sur la mer Rouge ', indique-t-il.
Dans ce contexte, le prix du baril de Brent recule de 1,8% à Londres ce matin, autour des 77,3$.
Il n'est pas dit que la réouverture de Wall Street cet après-midi après la journée fériée de 'Juneteenth' hier fournisse davantage d'impulsion aux marchés.
La publication de l'indice de la Fed de Philadelphie puis de l'indicateur avancé du Conference Board pourraient néanmoins un peu animer les échanges.
Pour l'instant, les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une ouverture en baisse de 0,2% pour le Dow Jones et de 0,1% pour le Nasdaq.
Une chose est sûre, la volatilité semble bel et bien de retour sur les marchés après deux années de calme relatif et elle risque fort d'être la norme pour le reste de l'exercice 2025, préviennent les spécialistes.
'Diversifier largement un portefeuille à travers plusieurs classes d'actifs est indispensable en ces temps incertains', rappelaient ainsi en début de semaine les experts de DWS.
A ce titre, la séance d'aujourd'hui sera marquée par les 'quatre sorcières', soit l'expiration simultanée de milliards de dollars d'options et de contrats à terme sur actions et sur indices, un événement susceptible - là encore - d'accentuer la volatilité sur les marchés.
Dans l'actualité des sociétés françaises, Sanofi indique que la FDA américaine a approuvé son médicament-phare Dupixent (dupilumab) pour le traitement des adultes atteints de pemphigoïde bulleuse, maladie touchant environ 27.000 adultes aux États-Unis, principalement des personnes âgées.
Thales annonce avoir signé un contrat pour fournir à l'Albanie un radar Ground Master 400 alpha (GM400α) dans un délai de 14 mois, dans le cadre d'un programme de modernisation des capacités de surveillance aérienne du pays.
Engie indique avoir été choisi par Airbus pour contribuer à sa feuille de route de décarbonation, en déployant des solutions sur mesure sur les 22 sites du constructeur aéronautique.