CAC40: préserve le niveau des 7740, perte hebdo de 0,3% information fournie par Cercle Finance 09/05/2025 à 17:44
(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris (+0,64% vers 7.743) était parvenue vers 16H10 à combler les pertes des 3 premières séances de la semaine mais avec une participation des acheteurs très faible: ça monte 'dans le vide' depuis hier.
La semaine a été marquée par une indéniable accalmie au niveau des tensions commerciales et un discours sans surprise de la Fed, qui ont permis à Wall Street de rester sur de bons rails.
Les investisseurs se sont senti pousser des ailes hier en fin de matinée lorsque Donald Trump a déclaré que 'les droits de douane visant la Chine pourraient baisser'.
Et il précise sa pensée : ces droits pourraient baisser de 80%, soit être ramenés de 145 à 29%... ce qui resterait un gros frein aux importations chinoises, un gros frein au commerce mondial.
Et même si la Maison Blanche 'transige' à 25% (ce que tout le monde a en tête depuis le début), ce ne sera plus jamais 'comme avant'.
Wall Street accueille l'annonce sans enthousiasme : le Dow Jones repasse dans le rouge (-0,3%, le S&P500 et le Nasdaq revient à zéro). La semaine sera cependant positive à Wall Street, ce sera la 4ème consécutive.
Selon Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet Asset Management, les flux d'ETF montrent que les particuliers ont acheté des actions américaines décotées sans discontinuer au cours des 21 dernières semaines.
Depuis 4 semaine, c'est la ruée sur les ETF action à effet de levier (à la hausse) : jamais les particuliers ne se sont autant exposés et montré autant d'appétit pour le risque.
'C'est un record historique', souligne l'analyste. 'La dernière fois, c'était en 2022 au moment du 'bear market' (marché baissier, NDLR). Les achats avaient duré pendant 10 semaines consécutives', rappelle-t-il.
Le retour de l'appétit pour le risque à New York a pesé sur les Treasuries à dix ans, le rendement du papier à dix ans s'étant tendu de manière spectaculairement de presque 10 points de base au-delà de 4,37%.
Et ça continue aujourd'hui avec le '10 ans' qui teste 4,3900%, le '30 ans' rajoute +1Pt à 4,84% (après 4,868% en séance).
En Europe, les taux se tendent également de +3,6Pts sur le Bund (2,556%) et de +3,2Pts sur nos OAT à 3,2600%... et le BTP italiens rajoutent +2,5Pts à 3,609%.
'Il est encourageant de voir que le regain d'appétit pour le risque s'accompagne à la fois d'une remontée des rendements obligataires et d'un rebond des prix du pétrole', soulignent les stratèges de Danske Bank.
Les cours du brut poursuivent leur progression vendredi, profitant comme la veille de la mise en place de nouvelles sanctions américaines visant l'Iran, susceptibles de peser sur l'offre.
Le baril de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 0,5% pour revenir au-delà de 60 dollars, son meilleur niveau depuis la fin avril, et le Brent progresse de 0,7% à plus de 63,6 dollars le baril.
Enfin le Dollar poursuit son rebond avec +0,4% face à l'Euro (1,1270).
L'agenda s'est annoncé relativement allégé même si le début de matinée a vu plusieurs sociétés comme bpost, Commerzbank ou Enel publier leurs résultats du premier trimestre.
La semaine a été marquée par une indéniable accalmie au niveau des tensions commerciales et un discours sans surprise de la Fed, qui ont permis à Wall Street de rester sur de bons rails.
Les investisseurs se sont senti pousser des ailes hier en fin de matinée lorsque Donald Trump a déclaré que 'les droits de douane visant la Chine pourraient baisser'.
Et il précise sa pensée : ces droits pourraient baisser de 80%, soit être ramenés de 145 à 29%... ce qui resterait un gros frein aux importations chinoises, un gros frein au commerce mondial.
Et même si la Maison Blanche 'transige' à 25% (ce que tout le monde a en tête depuis le début), ce ne sera plus jamais 'comme avant'.
Wall Street accueille l'annonce sans enthousiasme : le Dow Jones repasse dans le rouge (-0,3%, le S&P500 et le Nasdaq revient à zéro). La semaine sera cependant positive à Wall Street, ce sera la 4ème consécutive.
Selon Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet Asset Management, les flux d'ETF montrent que les particuliers ont acheté des actions américaines décotées sans discontinuer au cours des 21 dernières semaines.
Depuis 4 semaine, c'est la ruée sur les ETF action à effet de levier (à la hausse) : jamais les particuliers ne se sont autant exposés et montré autant d'appétit pour le risque.
'C'est un record historique', souligne l'analyste. 'La dernière fois, c'était en 2022 au moment du 'bear market' (marché baissier, NDLR). Les achats avaient duré pendant 10 semaines consécutives', rappelle-t-il.
Le retour de l'appétit pour le risque à New York a pesé sur les Treasuries à dix ans, le rendement du papier à dix ans s'étant tendu de manière spectaculairement de presque 10 points de base au-delà de 4,37%.
Et ça continue aujourd'hui avec le '10 ans' qui teste 4,3900%, le '30 ans' rajoute +1Pt à 4,84% (après 4,868% en séance).
En Europe, les taux se tendent également de +3,6Pts sur le Bund (2,556%) et de +3,2Pts sur nos OAT à 3,2600%... et le BTP italiens rajoutent +2,5Pts à 3,609%.
'Il est encourageant de voir que le regain d'appétit pour le risque s'accompagne à la fois d'une remontée des rendements obligataires et d'un rebond des prix du pétrole', soulignent les stratèges de Danske Bank.
Les cours du brut poursuivent leur progression vendredi, profitant comme la veille de la mise en place de nouvelles sanctions américaines visant l'Iran, susceptibles de peser sur l'offre.
Le baril de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 0,5% pour revenir au-delà de 60 dollars, son meilleur niveau depuis la fin avril, et le Brent progresse de 0,7% à plus de 63,6 dollars le baril.
Enfin le Dollar poursuit son rebond avec +0,4% face à l'Euro (1,1270).
L'agenda s'est annoncé relativement allégé même si le début de matinée a vu plusieurs sociétés comme bpost, Commerzbank ou Enel publier leurs résultats du premier trimestre.