Box dépasse les attentes trimestrielles
information fournie par AOF 29/05/2024 à 14:17

(AOF) - Box, qui s'octroie près de 2% en avant-bourse, a publié un bénéfice non GAAP de 39 cents par action diluée pour le premier trimestre fiscal, contre 32 cents l'année précédente. Les analystes tablaient sur 36 cents. La société spécialisée dans le partage de fichiers et de collaboration en ligne a dégagé sur la période des revenus de 264,7 millions d'euros contre 251,9 millions de dollars un an plus tôt et un consensus de 262 millions d'euros.

Pour le deuxième trimestre, la firme américaine anticipe un bénéfice par action dilué non GAAP compris entre 40 et 41 cents et un chiffre d'affaires compris entre 268 et 270 millions de dollars.

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En avant toute dans l'IA générative

Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution, qui mixe ChatGPT et système d'information. Les cas d'usage les plus développés portent sur les centres d'appels avec l'intervention des chatbots ou dans le marketing, pour générer du texte ou des images de façon automatique. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne de réaliser 30% de son activité avec le créneau data & IA à horizon 2025. Leader mondial du marché, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d'investissement sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d'employés dédiés pour atteindre 80.000 (sur 738.000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d'euros durant les trois prochaines années, et 60.000 collaborateurs spécialisés (sur 360.000 actuellement).

L'intelligence artificielle désormais régulée en Europe

Il a été tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et celle de ne pas brider le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient d'ailleurs réclamé un règlement européen sur l'intelligence artificielle (AI Act) favorable à l'innovation pour l'IA en Europe et sans règles trop contraignantes, notamment pour les IA génératives. L'approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d'IA à haut risque, classés de faible à inacceptable. Pour la réglementation de l'IA générative (les systèmes de type ChatGPT), l'UE a établi des exigences plus fortes pour les modèles les plus puissants.