Bayer cherche à obtenir un accord sur le Roundup et envisage la faillite de son unité Monsanto, selon le WSJ

information fournie par Reuters •16/05/2025 à 02:03

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(Ajout de détails et d'éléments de contexte à partir du paragraphe 2)

Bayer BAYGn.DE prépare un plan pour régler certains de ses procès de masse concernant le désherbant Roundup dans le Missouri, et pourrait également demander la faillite de son unité Monsanto si l'effort échoue, a rapporté le Wall Street Journal jeudi, citant des sources.

Le groupe pharmaceutique et biotechnologique allemand a payé environ 10 milliards de dollars pour régler les plaintes contestées selon lesquelles le Roundup, basé sur l'herbicide glyphosate, provoque le cancer. Environ 67 000 autres affaires sont en cours, pour lesquelles le groupe a provisionné 5,9 milliards de dollars.

Bayer a engagé des conseillers du cabinet d'avocats Latham & Watkins et de la société de conseil AlixPartners pour examiner ses options, selon le Journal, qui ajoute qu'un dépôt de bilan de son unité Monsanto au titre du chapitre 11 mettrait en suspens les poursuites engagées contre la division et ouvrirait la voie au règlement de sa part de responsabilité liée au Roundup devant le tribunal des faillites.

Reuters n'a pas pu confirmer immédiatement ce rapport.

Bayer, Latham & Watkins et AlixPartners n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de Reuters.

Le mois dernier, Bayer a demandé à la Cour suprême des États-Unis de limiter les allégations liant son désherbant Roundup au cancer, dans le but d'éviter des milliards de dollars de dommages potentiels. La société a déclaré cette semaine qu'une décision pourrait intervenir dès le mois prochain.

Le groupe a acquis Roundup dans le cadre de son rachat de l'entreprise agrochimique américaine Monsanto en 2018 pour un montant de 63 milliards de dollars.

Bayer a depuis connu des difficultés avec des litiges sur le glyphosate, un revers de développement en 2023 pour son médicament expérimental le plus prometteur, la faiblesse des marchés agricoles et la pression de certains investisseurs pour séparer ou vendre des activités.