Aperam en tête du SBF 120 après un T1 bien accueilli
information fournie par Reuters 10/05/2018 à 11:16

    PARIS, 10 mai (Reuters) - Aperam  APAM.AS  enregistre la
plus forte hausse de l'indice SBF 120 jeudi matin en Bourse de
Paris au lendemain de la publication de ses résultats
trimestriels, les analystes saluant la solidité des performances
du sidérurgiste.
    Le titre gagne 3,57% à 42,05 euros à 11h10 alors que le SBF
120  .SBF120  progresse de 0,14% seulement.
    Sa progression s'effectue dans des volumes nourris, les
échanges sur la valeur représentant déjà près de 80% de leur
moyenne quotidienne des trois derniers mois. 
    Mercredi soir, Aperam a publié un excédent brut
d'exploitation (Ebitda) de 141 millions d'euros au titre du
premier trimestre, en repli de 12,5% sur un an mais en
progression par rapport aux 130 millions des trois derniers mois
de 2017.
    Ses expéditions d'acier, soutenues par la vigueur de la
demande en Europe, ont quant à elles atteint 517.000 tonnes sur
janvier-mars contre 486.000 tonnes un an plus tôt. 
    Le groupe basé au Luxembourg dit tabler sur une légère
hausse de l'Ebitda au deuxième trimestre par rapport au premier.
    "Aperam démontre une nouvelle fois qu'il est le meilleur de
sa catégorie", salue dans une note Degroof Petercam en rappelant
que le finlandais Outokumpu  OUT1V.HE  a récemment été contraint
de lancer un avertissement. 
    La banque, à l'achat sur la valeur avec un objectif de cours
de 51 euros, apprécie notamment le fait qu'Aperam ait revu à la
hausse sa prévision d'économies tirées du plan d'amélioration de
la rentabilité "Leadership Journey", pour la porter de 125 à 150
millions d'euros d'ici 2020. 
    JPMorgan, à "surpondérer" avec un objectif de 52 euros,
salue pour sa part un prix de vente moyen supérieur de 5% à son
estimation. 
    La hausse de ce jeudi ramène à 2,1% la baisse du cours
d'Aperam depuis le début de l'année après un repli de 1,24% en
2017. Depuis un mois, le titre a gagné 8,06%, près de deux fois
plus que le SBF 120 (+4,34%).

 (Marc Angrand, édité par Bertrand Boucey)