Amazon abandonne ses activités au Québec et va supprimer environ 1 700 emplois
information fournie par Reuters 22/01/2025 à 18:00

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto)) (Des répétitions pour élargir la distribution sans changer de texte)

Le géant du commerce électroniqueAmazon.com AMZN.O met fin à ses activités au Québec, ce qui entraînera la perte d'environ 1 700 emplois à temps plein, a déclaré mercredi un porte-parole de l'entreprise.

Le distributeur en ligne cessera progressivement ses activités dans sept sites de la province - le seul endroit au Canada où les employés d'Amazon sont syndiqués - au cours des deux prochains mois.

Il reviendra à un modèle de livraison par des tiers, en s'appuyant sur des petites entreprises locales, similaire à son approche avant 2020.

"À la suite d'un récent examen de nos activités au Québec, nous avons constaté que le retour à un modèle de livraison par des tiers (...) nous permettra de réaliser encore plus d'économies pour nos clients", a déclaré Barbara Agrait, porte-parole d'Amazon.

Le déménagement affectera également environ 250 travailleurs saisonniers. Amazon offrira aux employés concernés un package comprenant jusqu'à 14 semaines de salaire et des "avantages transitoires tels que des ressources de placement", a ajouté Mme Agrait.

En mai, les travailleurs des entrepôts d'Amazon représentés par le syndicat canadien Confédération des syndicats nationaux (CSN) se sont syndiqués, invoquant leur mécontentement à l'égard des salaires et des mesures de santé et de sécurité inadéquates dans les installations.

La CSN, qui représente 300 travailleurs sur le site situé au nord de Montréal, a déclaré dans un communiqué mercredi que la décision d'Amazon n'avait aucun sens sur le plan commercial et qu'elle visait directement le seul entrepôt syndiqué de l'entreprise au Canada.

Les travailleurs étaient en train de négocier leur première convention collective.

"Il ne fait aucun doute que les fermetures annoncées aujourd'hui font partie d'une campagne antisyndicale contre les employés de la CSN et d'Amazon", a déclaré la présidente de la CSN, Caroline Senneville, dans un communiqué en français.

"Cette décision contredit les dispositions du Code du travail du Québec, et nous nous y opposerons fermement", a ajouté Mme Senneville, sans fournir de précisions immédiates.