Air France-KLM : pourquoiAlexandre de Juniac jette l'éponge pour l'IATA

information fournie par Le Point 06/04/2016 à 07:25

Le départ du PDG d'Air France-KLM était une des conditions indispensables pour faire aboutir la négociation avec les pilotes sur la productivité à Air France. Et pour cause, Alexandre de Juniac restera dans l'histoire de la compagnie comme le premier président à avoir dit non aux pilotes, lors de la grève de septembre 2014. Il semblait avoir cédé sur le concept de Transavia Europe, mais inaugurait quand même la semaine dernière une base à Munich de la low cost, indépendante des entités française d'Orly et néerlandaise d'Amsterdam. La réunion de négociation avec les syndicats de pilotes, annoncée comme la dernière, est prévue demain.

La nomination de Juniac comme président de IATA, l'Association internationale du transport aérien, est à la fois une sortie par le haut et un purgatoire, avant de revenir à un poste opérationnel avec un autre gouvernement. Actuellement, il n'y est guère en odeur de sainteté, Macron excepté. Ce départ vers IATA n'est pas une surprise, et les négociations semblent avoir commencé il y a six mois. Alexandre de Juniac, aux commandes de cette fédération mondiale, peut continuer à aider Air France et les compagnies européennes face à la concurrence débridée des transporteurs du Golfe.

Chaises musicales

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