Adidas perd du terrain sur fond d'une affaire de corruption présumée en Chine information fournie par AOF 17/06/2024 à 17:07
(AOF) - Adidas (-3,29% à 217,50 euros) accuse la deuxième plus forte baisse de l'indice Dax. L'équipementier sportif allemand, déjà dans le rouge lors des deux dernières séances à Francfort, a fait savoir ce lundi qu'il menait une "enquête approfondie" concernant une affaire de corruption présumée en Chine. Celle-ci est évaluée à plusieurs millions d'euros et implique des employés locaux du groupe. Les ventes de la marque aux trois bandes avaient redécollé l'an dernier dans l'Empire du Milieu, affichant une croissance de 8% et représentant 15% des ventes mondiales totales du groupe.
Adidas indique avoir reçu en date du 7 juin "une lettre anonyme indiquant des violations potentielles de la conformité en Chine", a fait savoir une porte-parole de la firme allemande à l'AFP.
Le groupe, qui est implanté en Chine depuis 1997 et qui compte aujourd'hui 14 usines, précise prendre "très au sérieux les allégations de violations possibles de la conformité".
D'après The Financial Times qui a révélé en premier l'affaire, plusieurs salariés chinois, dont un cadre du service budget marketing de l'entreprise, sont soupçonnés d'avoir reçu d'importants pots-de-vin.
Un responsable d'Adidas Chine est notamment accusé d'avoir reçu des "millions en espèces de la part de fournisseurs, ainsi que des biens notamment immobiliers."
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En France, l'aide financière visant à inciter les consommateurs à réparer plutôt qu'à jeter les objets porte désormais aussi sur les vêtements et chaussures.
Le principe reste le même pour les vêtements et chaussures que pour la sélection de produits électroniques : le consommateur doit se rendre chez un réparateur agréé pour bénéficier d'une aide qui ne peut dépasser 60% du coût de la réparation. L'organisme agréé, " Refashion ", vise à augmenter de 35% le nombre de réparations d'ici à 2028. Le Fonds réparation, alimenté par les " éco-contributions " des marques, finance l'opération. Néanmoins la question est de savoir si ce bonus devra affronter les mêmes difficultés que celui pour l'électroménager, qui n'a pas rencontré le succès escompté, notamment du fait de procédures de labellisation complexes.