Abivax annonce deux financements pour un montant total de 150 millions d'euros.

information fournie par AOF 21/08/2023 à 10:23

(AOF) - Abivax a conclu concomitamment deux financement structurés pour un montant total maximum de 150 millions d’euros. Le spécialiste des maladies inflammatoires précise que cette levée inclut un financement d’un montant maximal de 75 millions d’euros, souscrit auprès de Kreos Capital et Claret European Growth accompagné de l’émission de bons de souscription d’actions donnant droit, en cas d’exercice, d’actions ordinaires de la société d’une valeur de 0,01 euro par action pour un montant maximum de 8 millions d’euros.

Elle inclut aussi un financement d'un montant maximal de 75 millions d'euros, souscrit auprès d'un fonds géré par Heights Capital Management.

"Toute l'équipe Abivax est engagée pour obtenir la mise sur le marché d'obefazimod pour que ce dernier bénéficie aux nombreux malades de la RCH (rectocolite hémorragique) qui ont besoin d'options thérapeutiques sûres et efficaces sur le long terme" annonce Marc de Garidel, PDG d'Abivax. "Nous pensons que ce capital supplémentaire nous permettra de poursuivre cette mission avec encore plus d'intensité. "

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Les biotechs mises à rude épreuve

Ces sociétés pâtissent d'un cycle économique beaucoup moins favorable, qui se traduit notamment par une baisse du financement par le capital-risque des start-up. Ces entreprises sont donc obligées de mener des plans de licenciement. A cela s'ajoute un cadre réglementaire bien plus contraint. D'abord, aux Etats-Unis, les mesures liées à l'Inflation Reduction Act (IRA) pourraient avoir un fort impact sur les marges des intervenants. En effet, à partir de 2026, le programme fédéral Medicare va pouvoir renégocier le prix des médicaments commercialisés depuis neuf ans (chimiques) ou 13 ans (biologiques), avec des rabais qui pourraient aller de 35 à 60 % pour les biotechs. De même, en Europe, avec la nouvelle réglementation du médicament présentée à Bruxelles en avril, la durée de protection d'un brevet va être réduite si le traitement innovant n'est pas commercialisé dans tous les pays-membres sous deux ans.