A suivre aujourd'hui... Roche Bobois

information fournie par AOF 13/09/2023 à 08:15

(AOF) - Roche Bobois a réalisé un premier semestre 2023 excellent, avec une nouvelle croissance de l'EBITDA par rapport au premier semestre 2022 qui constituait de facto une base de comparaison record. Ainsi, le chiffre d'affaires progresse de +9,2% par rapport au premier semestre 2022 à 221,7 millions d'euros. L'EBITDA courant s'élève à 49,9 millions d'euros (+4,2%) tirée en particulier par les bonnes performances de Roche Bobois en Europe hors France et Royaume-Uni (+2,4 millions d'euros, soit +32%) et de Cuir Center (+1,7 millions d'euros, soit +43,4%).

La zone Etats-Unis/Canada reste la première contributrice au chiffre d'affaires et à l'EBITDA du Groupe.

La marge d'EBITDA, quant à elle, ressort à 22,5% au 30 juin 2023 et à un niveau élevé.

Le résultat opérationnel est en légère progression à 28,2 millions d'euros contre 28,1 millions d'euros au 30 juin 2022.

Le résultat net s'élève à 19,6 millions d'euros au 30 juin 2023 contre 20,1 millions d'euros au 30 juin 2022.

Roche Bobois vise pour 2023 un chiffre d'affaires d'au moins 425 millions d'euros (soit une croissance de l'ordre de +5%) et une nouvelle progression de son EBITDA par rapport au record de l'année 2022.

AOF - EN SAVOIR PLUS

En savoir plus sur le secteur de la distribution spécialisée

Les inquiétudes subsistent

D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.

Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.