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information fournie par AOF 07/11/2023 à 08:10

(AOF) - Le groupe Capgemini a réalisé au troisième trimestre 2023 un chiffre d'affaires consolidé de 5,48 milliards d'euros, en baisse de -1,3% à taux de change courants et en hausse de +2,3% à taux de change constants par rapport au troisième trimestre de l'année précédente. En France (19% du Groupe), son chiffre d'affaires progresse de +3,7% à taux de change constants. La croissance du Secteur Public, et la bonne tenue du secteur des Biens de Consommation & Commerce et de l'Industrie, contrastent avec la contraction enregistrée dans le secteur des TMT.

Les prises de commandes enregistrées sur ce trimestre s'élèvent à 5,27 milliards d'euros, en hausse de +1% à taux de change constants par rapport au troisième trimestre de l'année précédente.

Pour l'exercice 2023, le Groupe maintient ses objectifs financiers. Il vise une croissance à taux de change constants du chiffre d'affaires comprise entre +4% et +7%. Il s'attend à une marge opérationnelle comprise entre 13 et 13,2% et à une génération de free cash-flow organique d'environ 1,8 milliard d'euros.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Un des leaders mondiaux de la transformation numérique fondé en 1967 ;

- Chiffre d'affaires de 22Mds€ réalisés à 31% en Amérique du Nord, 19% en France, 12% au Royaume-Uni & Irlande et 29% dans le reste de l'Europe ;

- Trois grands métiers: applications et technologie pour 63% des revenus, opérations et ingénierie pour 29% et stratégie et transformation pour 8% ;

- Modèle d'affaires décliné entre “Customer First“, “Intelligence Industry“ et “Enterprise Management“, avec une offre agressive dans le cloud et le digital (65 % des revenus) ;

- Capital éclaté (8,6 % pour les administrateurs et salariés), avec un conseil d'administration de 14 membres présidé par Dominique Hermelin, Aiman Ezzat étant directeur général ;

- Situation financière saine avec une dette ramenée à 2,6Mdts€ face à 9,7Mds€ de capitaux propres et 3,8Mdts€ de disponibilités.

=/ Enjeux /=

- Ambition 2025 d’une hausse de 7 à 9 % des revenus et d’une marge opérationnelle de 14 % ;

- Stratégie d'innovation portée par un réseau mondial de directeurs des technologies et d'innovation et, pour les clients, un réseau mondial de 21 AIE (Applied Innovation Exchange ) :

- 3 piliers stratégiques : le cloud, la data & IA et la surveillance des futures vagues de technologie,

- en interne, coordination des centres d’excellence,

- investissements dans les start-up et accompagnement programme Catalyst,

- plusieurs centaines de partenariats industriels et académiques ;

- Stratégie environnementale 2040 validée par le SBTi :

- repli de 90% vs 2019, des émissions de CO2 sur les scopes 1 à 3 (-29% en 2022),

- recours accru aux énergies renouvelables pour l'électricité (87% vs 53% en 2021),

- transition vers une économie à faible intensité carbone via des solutions aux clients de réduction de 10 Mt de leurs émissions carbone en 2030,

- Retombées des investissements en Italie ;

- Dynamisme en Asie, tirée par les acquisitions, et dans le cloud, l’intelligence industry et la gestion de la relation client ;

- Accélération des acquisitions ;

- Bonne visibilité avec des prises de commandes égales à 1,1 fois le chiffre d'affaires annuel.

Défis

- Forte sensibilité du résultat aux frais de personnel (2/3 des charges d’exploitation), 59 % du personnel étant « offshore » ;

- Lancement fin 2022 de Bleu, société commune avec Orange pour un cloud de confiance ;

-Poursuite de la remontée de la rentabilité des activités en France ;

-Après une hausse de 21% du chiffre d'affaires, objectif 2023 d'une croissance de 4 à 7% des revenus, d'une marge opérationnelle entre 13 et 13,2% et d'un autofinancement libre supérieur à 1,8Md€ ;

-Dividende 2022 de 3,25 €.

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Blues dans la cybersécurité

Une analyse de Gartner révèle que près de la moitié des responsables de la sécurité devraient changer d'emploi d'ici à 2025 en raison d'un stress trop élevé. Parmi eux, le quart devrait opter pour des fonctions complètement différentes. L'ancienneté moyenne d'un " CISO " (Chief information security officer) serait limitée à 26 mois. Les entreprises françaises, du fait de budgets trop limités, ne peuvent répondre qu'à la moitié des standards internationaux requis. Une pénurie de talents est également à déplorer alors que le marché français du numérique affronte une pénurie d'environ 15.000 personnes. Une rémunération insuffisante pourrait l'expliquer : la rémunération n'excèderait pas 200.000 euros en France, contre 800.000 euros environ dans le monde anglo-saxon pour les meilleurs postes.