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Wauquiez réserve ses coups à Macron, pas un mot pour Pécresse
information fournie par Reuters 26/08/2018 à 15:40

WAUQUIEZ RÉSERVE SES COUPS À MACRON, PAS UN MOT POUR PÉCRESSE

WAUQUIEZ RÉSERVE SES COUPS À MACRON, PAS UN MOT POUR PÉCRESSE

par Simon Carraud

MONT MÉZENC (Haute-Loire) (Reuters) - Laurent Wauquiez s'est livré dimanche à un réquisitoire contre Emmanuel Macron dont il a souligné l'"échec" et la fin des "illusions", tout en passant sous silence les dissensions au sein des Républicains.

Après une cure médiatique observée cet été, le président de la principale formation de droite a prononcé son discours de rentrée, prélude à son ascension rituelle du mont Mézenc (Haute-Loire) devant environ 1.300 personnes, élus, dirigeants LR et militants venus donner une image d'unité.

En 40 minutes sur l'estrade, il n'a jamais mentionné le nom de Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France de plus en plus résolue à apparaître en contrepoids, si ce n'est en rivale, et qui a fait sa rentrée séparément entourée de ses soutiens vendredi à Brive-la-Gaillarde (Corrèze), non loin des anciennes terres chiraquiennes.

"A mesure que les illusions du macronisme se dissipent, notre responsabilité n'en est que plus grande car nous devons, nous, offrir aux Français un autre chemin", a déclaré Laurent Wauquiez.

"En un an, la situation s'est dégradée. Un an après l'élection d'Emmanuel Macron, la France ne va pas mieux. Un an après l'élection d'Emmanuel Macron, les Français ne vivent pas mieux", a-t-il insisté, citant en exemple le ralentissement de la croissance, le niveau des dépenses publiques et le faible dynamisme du pouvoir d'achat.

Au total, la première année du quinquennat Macron est un "échec" aux yeux du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui a salué par contraste sa bonne gestion de l'exécutif régional.

"EMPÊTRÉ DANS LES AFFAIRES"

Son réquisitoire a trouvé un écho chez Christian Jacob, chef de file de LR à l'Assemblée nationale, pour qui "les masques sont tombés".

"La réalité du macronisme est ce qu'elle est, c'est-à-dire inefficace sur le plan économique" et "empêtrée dans les affaires, Benalla, Kohler, Nyssen" - autant de références à des enquêtes distinctes visant depuis quelques mois un ex-chargé de mission à l'Elysée, le secrétaire général de la présidence et la ministre de la Culture.

Mais, a-t-il prévenu, la critique de la gouvernance Macron "ne suffit pas, il faut être capable de reconstruire".

En cette rentrée, le chef de l'Etat est sous le feu croisé de toutes les oppositions, de La France insoumise au Rassemblement national (ex-Front national), qui profitent des difficultés de l'exécutif pour retrouver de la voix. et

C'est dans ce contexte que Laurent Wauquiez a repris l'offensive, après avoir laissé les parlementaires LR à la manoeuvre au plus fort de l'Affaire Benalla en juillet - quitte à susciter alors des interrogations dans ses rangs sur sa capacité à incarner l'opposition.

(édité par Julie Carriat)

2 commentaires

  • 26 août 22:59

    Vu la vista de silvio, on est rasséréné, le micron sera bientôt à l'heure de la sortie !


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