Que reste-t-il de la lingerie véritablement made in France ? Les difficultés actuellement rencontrées par la jeune maison Indiscrète la mettent cruellement en lumière : entreprendre en France n'est pas toujours rose... À tel point que Didier Degrand, président de la société lancée dans la Vienne en 2010 par des ex-cadres d'Aubade, s'est suicidé il y a quelques jours dans les locaux même de l'entreprise, récemment mise en redressement judiciaire.
Créée en 2010 par trois anciens cadres d'Aubade, dont Didier Degrand, la maison de lingerie Indiscrète avait en effet été placée en redressement judiciaire le 24 juillet dernier. La raison : la liquidation d'un donneur d'ordre, 40 000 euros d'impayés et une commande de 50 000 euros annoncée mais non honorée. De quoi fragiliser sérieusement une petite entreprise, qui avait notamment le mérite d'avoir repris une vingtaine de salariés licenciés de l'usine historique d'Aubade, à Saint-Savin dans la Vienne. Pourtant le concept d'Indiscrète séduit : fabriquer de la lingerie fine haut de gamme, adaptée à toutes les silhouettes, avec des produits réalisés à la commande et exclusivement distribués lors de présentations privées à domicile.
Mobilisation pour sauver Indiscrète
Aujourd'hui, différents acteurs du made in France, dont la Fimif et le salon MIF, se mobilisent pour...
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