Il y avait déjà Stormy Daniels, la blonde star du porno qui a accusé Donald Trump de relations extraconjugales. Cette semaine, c'est Karen McDougal, une brunette sacrée jadis playmate de l'année, qui affirme avoir eu une liaison de neuf mois avec lui en 2006. Donald Trump, à cette époque, était marié depuis plus d'un an avec Melania et venait d'avoir son fils Barron. Mais le plus intéressant dans l'enquête menée par le magazine The New Yorker, ce ne sont pas les accusations d'adultère, mais la manière dont l'affaire a été étouffée avant les élections.
En 2016, Karen McDougal pense à vendre son histoire à un tabloïd. Mais elle se dit républicaine et veut éviter « d'influencer les élections » ou de recevoir « des menaces de mort », explique-t-elle au New Yorker. Elle s'y résoud quand l'une de ses anciennes connaissances commence à raconter l'affaire sur les réseaux sociaux. Elle prend contact avec un avocat en cheville avec American Media, Inc (AMI), le propriétaire du National Enquirer, un hebdomadaire à scandales. En juin 2016, l'avocat et McDougal rencontrent un responsable d'AMI qui leur propose seulement 10 000 dollars.
Une fois que Donald Trump est le candidat républicain, AMI gonfle l'offre. Affaire conclue : le 5 août 2016, Karen McDougal signe un contrat d'exclusivité avec AMI contre 150 000 dollars. Mais le tabloïd n'a aucune intention de publier le témoignage.
Steak-purée...
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