En début d'année, un milliardaire japonais battait le record de retweets sur Twitter en offrant de l'argent. L'occasion pour lui de s'imposer en tête d'un classement qui compte un adolescent en mal de nuggets, un cliché des Oscars ou encore le groupe One Direction. Imaginé comme un haut-parleur pour les sans-voix, le retweet est désormais un marqueur de popularité. De quoi donner des regrets à Chris Wetherell, son inventeur, qui a fait son mea culpa dans Buzzfeed.Les plus anciens utilisateurs de Twitter se souviennent peut-être de l'évolution de l'outil. Aux débuts du réseau social, pour faire ce que l'on qualifiait alors de « RT », il était nécessaire de copier-coller le texte et d'ajouter la petite mention. Un processus plus long qui laissait aussi du temps à la réflexion. Mais l'innovation de Wetherell a permis de le faire en un seul clic. Très vite, il dit cependant avoir eu des doutes. « Peut-être venons-nous de donner une arme chargée à des enfants de 4 ans », confie-t-il avoir pensé. Dix ans plus tard, son bilan est sans appel : « Je crois que c'est précisément ce que nous avons fait. »Lire aussi L'important n'est pas le tweet, mais le « retweet »L'impact du GamergateLe développeur confesse que la question de l'impact social potentiel ne s'est « presque jamais posée » à l'heure de développer un outil plus rapide pour faire des retweets. Pour lui, cette fonction allait permettre de donner une voix aux communautés...
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