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Trump à Londres en plein débat sur le Brexit et la succession de May
information fournie par Reuters 03/06/2019 à 10:44

TRUMP EN VISITE À LONDRES

TRUMP EN VISITE À LONDRES

LONDRES (Reuters) - Donald Trump et son épouse Melania sont arrivés lundi à Londres pour une visite d'Etat de trois jours que les propos du président américain sur le Brexit et sur les candidats à la succession de Theresa May ont placée sur une trajectoire imprévisible.

Le couple présidentiel aura droit à tous les égards de la monarchie britannique, avec déjeuner avec la reine Elizabeth, thé avec le prince Charles, l'héritier du trône, puis banquet officiel au palais de Buckingham et visite de l'abbaye de Westminster où les souverains d'Angleterre sont couronnés depuis mille ans.

Mais au-delà du faste des cérémonies officielles, le 45e président des Etats-Unis arrive à Londres avec des idées bien précises.

Dans un entretien accordé au Sunday Times à la veille de sa venue au Royaume-Uni, il déclare ainsi que les Britanniques devraient refuser de payer la facture du divorce avec l'Union européenne, d'un montant compris entre 40 et 45 milliards d'euros, et quitter la table des négociations sur le Brexit si Bruxelles ne répond pas à leurs attentes. "Si vous n'obtenez pas un accord équitable, vous partez", argumente-t-il.

Il conseille également au futur Premier ministre britannique d'envoyer Nigel Farage, fervent partisan du Brexit, mener les négociations à Bruxelles. Ne pas l'impliquer est une erreur, car celui-ci a "beaucoup à offrir" et pourrait grandement aider les Britanniques dans les discussions, continue-t-il.

Le Parti du Brexit de Nigel Farage a largement remporté les élections européennes au Royaume-Uni, devant les libéraux-démocrates pro-européens, profitant du mécontentement suscité par l'échec de la Première ministre conservatrice Theresa May dans les négociations sur le Brexit.

Faute d'avoir réussi à faire voter l'accord de retrait qu'elle a négocié avec l'UE en novembre dernier, cette dernière a annoncé sa démission. Le processus de désignation de son successeur débutera dans la semaine du 10 juin.

Donald Trump a répété son soutien aux candidats à la succession de May désirant une sortie de l'UE au 31 octobre avec ou sans accord. Parmi eux figurent notamment l'ancien chef de la diplomatie britannique, Boris Johnson, dont Trump a de nouveau salué les qualités dans un entretien au Sun paru samedi.

"Boris ferait du très bon travail", dit-il de lui. "Je pense qu'il serait excellent."

HUAWEI AU MENU

Le président américain attend également des autorités britanniques une attitude plus ferme à l'égard de la Chine, notamment à propos de Huawei, l'équipementier télécoms que Washington soupçonne d'être utilisé à des fins d'espionnage par le gouvernement chinois.

Depuis des semaines, les Etats-Unis pressent leurs alliés de ne pas impliquer Huawei dans le déploiement de la 5G, la nouvelle norme de téléphonie mobile.

"Nous prenons bonne note de tout ce que disent les Etats-Unis sur ces questions. Nous écouterons avec soin ce qu'ils disent", a répondu lundi matin le chef de la diplomatie britannique, Jeremy Hunt, au micro de la BBC.

"Nous n'avons pas encore pris notre décision finale mais nous avons également dit clairement que nous considérerions à la fois les questions techniques - comment s'assurer qu'il n'existe pas de faille permettant à un pays tiers d'utiliser la 5G pour nous espionner - et stratégiques afin de ne pas être surdépendants d'un pays tiers en ce qui concerne une technologie absolument vitale", a-t-il ajouté.

Les questions politiques seront plutôt abordées mardi, avec des entretiens programmés avec Theresa May.

Lors de sa dernière visite au Royaume-Uni en juillet dernier, Trump avait choqué la classe politique britannique en accusant May de se montrer trop faible avec l'UE et en présentant Boris Johnson comme un "grand" Premier ministre potentiel.

Mercredi, veille du 75e anniversaire du débarquement de Normandie, Donald Trump et la reine seront à Portsmouth, dans le sud du pays, l'un des ports d'où était partie l'armada alliée. Le président américain se rendra ensuite brièvement en Irlande.

Le jeudi 6 juin, il sera en Normandie pour les cérémonies du "Jour J".

(Henri-Pierre André pour le service français)

4 commentaires

  • 03 juin 11:30

    Je sais que Melania respecte ses accords .Lui NON. On doit l'accueillir en Normandie ces prochains jours mais on le fait pour les Americains .Pas pour lui ni pour ses decisions pour la chine ou pour le mexique ni pour l'iran ni pour le climat En fait c'est un NUL


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