C'est clairement une mauvaise séquence pour le haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye. Depuis la rentrée, les critiques s'enchaînent contre ses propositions, malgré dix-huit mois de concertation avec les organisations patronales et syndicales durant lesquelles il avait à peu près réussi à garder un climat apaisé avec ses interlocuteurs.Cela a commencé par les déclarations du président de la République lui-même. Emmanuel Macron a affirmé fin août, au sortir du G7 de Biarritz, préférer maintenir une référence à une durée de cotisation dans le futur régime universel par points plutôt que d'instaurer un âge pivot à 64 ans assorti d'une décote pour ceux qui s'arrêteraient de travailler dès 62 ans, option qui avait pourtant été retenue dans le rapport Delevoye de juillet. Une sortie qui a relancé la polémique sur l'âge de départ.Lire aussi Âge de départ à la retraite : pourquoi Macron change son fusil d'épaulePuis la contestation a démarré avec une grève extrêmement suivie à la RATP. À tel point que plusieurs lignes de métro ont dû être coupées à Paris vendredi 13 septembre. Le lundi, ce sont les avocats qui étaient mobilisés pour la défense de leur régime autonome. Les robes noires, très remontées, ont défilé aux côtés de médecins, d'infirmiers et pilotes de ligne. Mardi, la presse était pleine des critiques d'un think tank, l'Institut de la protection sociale (IPS), contre les...
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