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Tierno Monénembo -Les fourneaux de Yaya Barry
information fournie par Le Point 24/06/2019 à 14:54

Impossible par les temps qui courent d'échapper à la vigilance des lecteurs, les chroniqueurs de tous bords devraient se le tenir pour dit. Dans mon avant-dernier papier, je me plaignais du peu d'intérêt que les Africains accordent aux produits de leur terroir et exhortais nos cordons bleus à innover tout en respectant le taro et l'igname, le sorgho et le niébé. Mon ton pessimiste et un tantinet provocateur a aussitôt fait réagir. Une dame nommée Yaya Barry m'a appelé pour me reprocher d'appartenir au camp affligeant des afro-pessimistes : « Non, monsieur, la cuisine africaine n'est pas morte. Si les nègres-blancs des beaux quartiers se vantent de déguster de la choucroute ou des asperges en sirotant du riesling ou du sancerre, le gros de la population se nourrit toujours de manioc et d'igname et boit du jus de gingembre ou du vin de palme. Et, croyez-moi, nous les cuisiniers africains n'avons pas attendu votre article pour procéder à l'inventaire et innover. Vous en voulez une preuve ? Venez visiter l'école de gastronomie que je viens de fonder ! »Lire aussi La gastronomie africaine sort le grand jeuSeule école de gastronomie à Conakry...Mea culpa ! Une école de gastronomie ici, à Conakry, à quelques encablures de chez moi ! Si seulement je m'en étais douté, j'aurais certainement revu ma copie ! À la bonne heure ! Tout le monde connaît l'attiéké ivoirien, le gari béninois, le tiep-diène sénégalais ou le ndolé camerounais. En...

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