Soufflant le chaud et le froid en alternance, le dossier des taxes sur les importations automobiles aux États-Unis, qui pèse en valeur cinquante fois plus que celui de l'acier, est un test déterminant des relations entre les États-Unis et l'Union européenne. Et le baromètre n'est pas au « beau fixe » car, dans les dernières heures, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a affirmé que l'Union européenne riposterait à d'éventuelles taxes automobiles américaines.
Cette menace intervient alors que le cessez-le-feu commercial conclu en juillet entre Washington et Bruxelles semble à nouveau menacé. Si le président américain Donald Trump renforce les droits de douane contre les importations d'automobiles européennes, comme il a menacé de le faire jeudi auprès de l'agence Bloomberg, « alors nous le ferons aussi », a déclaré M. Juncker à la chaîne allemande ZDF.
« Nous sommes convenus avec le président Trump d'une sorte de cessez-le-feu en ce qui concerne les nouvelles taxes sur les voitures », a expliqué le chef de l'exécutif bruxellois, rappelant son déplacement fin juillet à Washington pour tenter d'endiguer les sanctions commerciales croisées entre Europe et États-Unis. « Comme cela peut arriver avec les trêves, elles sont parfois en danger, mais elles sont respectées », a insisté M. Juncker.
Les américaines ? Des pick-up et des 4x4
Mais le...
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