« Il faut lever le tabou. » À l'occasion de la Journée mondiale de la prévention du suicide ce mardi 10 septembre, l'association Phare enfants-parents appelle à briser le silence sur le suicide, en particulier celui des jeunes. « Ce tabou est un frein qui ne permet pas de libérer la parole, que ce soit avant le passage à l'acte ou après pour les proches qui souffrent », alerte sa présidente Thérèse Hannier.Neuf mille personnes se donnent la mort chaque année en France. Le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans, après les accidents de la route, même si le taux de suicide y est plus faible que dans les autres tranches d'âge, indique l'Observatoire national du suicide.Des suicides de plus en plus tôtDifficile pourtant d'imaginer que, jeune, on puisse déjà vouloir se donner la mort. « Il n'existe malheureusement pas d'étude sur la question, regrette Thérèse Hannier. Le suicide relève de plusieurs facteurs ? génétique, personnel et environnemental ?, mais on voit des gens venir nous voir avec des situations familiales de plus en plus dures pour les enfants, avec des couples séparés ou des comportements violents. » À l'inverse, des enfants « élevés dans un cocon » vont mal vivre de se retrouver « confrontés à la violence du monde qui ne correspond pas à l'éducation qu'ils ont reçue ».Conséquence : les jeunes se suicident de plus en plus tôt. « On reçoit parfois des enfants de huit ou neuf ans...
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